Bilan de santé de la Pac Au tour de Nicolas Sarkozy de s’en mêler
Lundi 30 mars, 17h00. Le chef de l'Etat rencontre six représentants du secteur agricole français.
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Les présidents des chambres d’agriculture d’Ile-de-France ouest, de Seine-et-Marne, d’Eure-et-Loir, d’Aisne et d’Yonne rencontrent aujourd'hui à 17 heures le président de la République Nicolas Sarkozy. L’objectif de ce rendez-vous : défendre les intérêts des céréaliers mis à mal par le bilan de santé de la Pac.
« La conclusion n’est pas si mauvaise »
En plus de ces cinq représentants, il semblerait que Nicolas Sarkozy (d’après Christophe Hillairet, président de la Chambre d’agriculture d’Ile-de-France, ndlr ) ait demandé à Luc Guyau, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (Apca), d’être présent à ce rendez-vous. « Malheureusement...» soupire Christophe Hillairet, qui ne se réjouit pas de sa présence.
Raison évoquée : « La position de l’Apca affirmée le 25 mars dernier ne peut pas être celle-là ( Cf : Mise en oeuvre du bilan de santé de la Pac - Les positions des chambres d’agriculture ). Nous avons demandé qu’un certain nombre de choses soient prises en compte et ça n’a pas été le cas ! » insiste le président de la Chambre d’agriculture d’Ile-de-France. Une opinion qui semble être partagée par de nombreux présidents de Chambre d'agriculture... (voir encadré).
Une déclaration signée par 34 présidentsL’Agriculture est d’abord une activité économique, titre de la déclaration transmise à Luc Guyau par Pierre Cuypers (membre du bureau à l’Apca et président de la Chambre d’agriculture de Seine-et-Marne). En réaction aux positions de l’Apca, 30 présidents de chambres d’agriculture départementales de zones céréalières et quatre présidents de chambres d’agriculture régionales (Languedoc-Roussillon, Ile-de-France, Paca, Picardie) ont « signé » une déclaration à l’attention de M. Guyau pour présenter des mesures qui « prennent en compte » leurs préoccupations. Des six revendications notons : le retour des 11% découplés à l’historique des exploitations prélevées, l’instauration d’une progressivité des prélèvements indissociable à la mise en œuvre des mesures permettant aux entreprises agricoles de s’adapter sur plusieurs exercices, un système assurantiel efficace et simple d’accès. Peine perdue, mercredi 25 mars, les positions contenues dans la motion acceptée par l’Apca lors de la première session annuelle sont de toute autre nature (cf lien ci dessus). |
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