Login

15ème congrès du Modef les 7 et 8 avril « Nous mangerons si j’en vis »

Le Modef, membre de la Coordination européenne via campesina, organise son 15ème congrès national les mardi 7 et mercredi 8 avril 2009 à Mirande dans le Gers. Le thème retenu : Nous mangerons si j’en vis.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.


Xavier Campain, ancien président du Modef
collabore dorénavant au siège du parti communiste.
(© DR)
Le quinzième congrès du Modef qui se déroulera les 7 et 8 avril « se situe dans une période économique et sociale particulièrement difficile qui impacte l’ensemble des secteurs économiques et le monde du travail ». Si le thème du congrès du Modef s’intitule :  Nous mangerons si j’en vis  c’est parce que cette phrase à elle seule résume l’orientation de notre organisation pour les trois ans à venir et s’adresse aussi bien aux décideurs politiques qu’à toute la société.

En 50 ans d’existence notre organisation syndicale a acquis des compétences d’expertise, d’analyse et de prospective qui se sont malheureusement révélées exactes faute d’avoir été écoutées par les décideurs politiques.

« L’agriculture, après la flambée spéculative des prix en 2007-2008, les émeutes de la faim dans les pays du Sud, les sinistres climatiques à répétition, la révision de la Pac 2009, vit un moment clé de son histoire. »

Par exemple, «nombreux sont les agriculteurs qui n’admettent pas que le prix de vente de leurs productions ne prennent pas en compte leur coût de production et que, de ce fait, la rémunération de leur travail soit inférieure au Smic horaire alors qu’elle devrait se situer au double du Smic. Etre agriculteur aujourd’hui, nécessite des compétences de gestion, de biologie, d’informatique, de mécanique, d’observation, d’aménagement des espaces ruraux… »

« Nombreux sont aujourd’hui les hommes et les femmes acteurs politiques ou sociaux, personnalités de la société civile qui redécouvrent l’importance pour la société d’avoir une agriculture en capacité d’assurer la souveraineté alimentaire d’un pays ou groupe de pays. »

« Nombreux sont également ceux qui s’interrogent sur le bien-fondé des dogmes ultra libéraux, du libre marché, libre concurrence, liberté des prix et de la spéculation et de ses conséquences sur la rémunération du travail et le marché de l’emploi. »

« Nombreux sont ceux qui alertent la société sur les conséquences environnementales, sanitaires et sociales d’un productivisme débridé et de la gestion à court terme d’un secteur comme l’agriculture qui est soumis à des règles imposées par des cycles naturels dont le temps est au minimum celui d’une génération. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement