Terre à Terre 2009 Antoine Métais : agri-essayeur du JCB Fastrac 8250

Antoine Métais est un féru de génétique. (© DR)

Chez les Métais, on est agriculteurs de père en fils, « depuis l’origine, peut-être même avant Jesus-Christ ! », plaisante Antoine qui a repris les rênes de la ferme familiale, située à Chaillé-les-Marais (Vendée), en 1997. L’exploitation était déjà axée grandes cultures et élevage mais il l’a agrandie d’une centaine d’hectares et il s’est spécialisé dans les Blondes d’Aquitaine… « On avait seulement une quarantaine de bovins à viande, mais comme je suis un passionné de génétique, j’ai acheté des vaches inscrites et je me suis lancé ! J’essaye depuis d’améliorer la génétique au fil des ans, notamment grâce à la transplantation embryonnaire. J’ai désormais une centaine de bêtes et je participe à des concours. »

Antoine Métais a aussi complètement restructuré les terres pour réduire le nombre de parcelles. « On a fait du drainage et enlevé les fossés pour passer de 15 à 3 parcelles afin de faciliter le travail. Faire à la fois de l’élevage et des cultures évite d’avoir tous ses œufs dans le même panier et ça étale la charge de travail. Depuis trois ans, j’ai également ouvert une ETA. C’est aussi une passion car j’aime travailler en saison, faire les moissons, de l’ensilage et du terrassement agricole. Cette troisième activité permet, en plus, d’investir dans des machines plus performantes. On est déjà super équipés en moisson, mais on réfléchit par exemple à de nouvelles machines pour l’ensilage. »

Besoin de confort et de puissance

Actuellement, son parc de machines contient aussi cinq tracteurs de 60 à 240 chevaux. « On les change dès qu’ils atteignent 5.000 ou 6.000 heures de travail, du coup on achète environ un tracteur tous les trois ans, précise-t-il. On essaye d’être à la page. La priorité est le confort car ça évolue énormément. On veut bien faire des heures mais dans de bonnes conditions ! Pour les gros travaux de culture, nous avons aussi besoin de puissance. D’autant que nous sommes dans les Marais. Avant j’étais très Massey mais mon dernier achat est un Claas. »

Essayer le JCB Fastrac 8250 l’a tout de suite intéressé. « La transmission continue c’est l’avenir, estime Antoine Métais. D’ailleurs mon prochain tracteur en sera équipé. J’ai déjà testé celle de Fendt et de John Deere donc essayer une autre marque m’intéresse. On n’a pas souvent l’occasion de pouvoir comparer et ça m’aidera pour mon futur investissement. J’attends en effet plus de confort ainsi qu’une optimisation de la puissance et du rendement grâce à l’infinité de vitesses. »

Points Forts de l’exploitation :
- Troupeau de Blondes d’Aquitaine qui monte en puissance grâce à la sélection génétique.
- Son milieu naturel, en marais desséché : « C’est dur à travailler mais il y a vraiment un bon potentiel de rendement, une bonne réserve hydrique, donc pas besoin d’irrigation, et de grandes parcelles plates. »

Mots clés à retenir :
Passion - Equipe - Mentalité - Organisation

Assolement de l'exploitation. (© Terre-net Média.)

Carte d’identité de l’exploitation Statut Juridique : EARL Le Portail Localisation : Chaillé-les-Marais (Vendée) SAU : 450 ha Main d’œuvre : 3 salariés, 1 apprenti (+ le chef d’exploitation) Tendance : Polyculture-Elevage

Matériel de traction sur l’exploitation :
Claas Axion 850, Massey 6290, Massey 4245, Valtra T190, un 60 cv Steyr.

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