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Fédération nationale de la propriété privée rurale Un site internet dédié aux propriétaires ruraux

Relier les trois millions et demi de propriétaires ruraux, telle est l’ambition du plan de communication de la Fédération nationale de la propriété privée rurale pour 2009. Elle a tenu aujourd'hui, mercredi 27 mai, son assemblée générale.

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Bruno de la Roche Saint André, président
de la Fnppr . (© Terre-net Média)

Lannée 2009 sera peut-être celle de la connexion des trois millions et demi des propriétaires ruraux autour du site www.propriété-rurale.com.

L’assemblée générale de la Fédération nationale de la propriété privée rurale (Fnppr), qui s’est tenu à Paris aujourd'hui,  mercredi 27 mai 2009, a été l’occasion de présenter aux représentants départementaux les « outils de gestion et de développement en ligne » de l'organisation. Ils traduisent la mise en oeuvre du plan de communication adopté l'an dernier.

Le lancement d’un site provisoire en novembre dernier a renconté d'emblée un vif succès, selon la Fnppr alors « même qu’aucune promotion n’a été faite. Le site propriété-rurale.com a montré qu’il répond à une demande des propriétaires ruraux de disposer d’informations pertinentes pour gérer au mieux leurs terres ».

La nouvelle version de propriété-rurale.com comprendra, entre autres, des rubriques d’actualité et de droit rural. Il sera aussi le support d’un réseau intranet et le portail des sites départementaux de la Fédération.

Enfin, le site de la Fnppr sera un outil efficace pour recruter de nouveaux adhérents et il servira de relais de communication pour différents publics (médias, instututionnels,etc.).

La fédération souhaite donner plus de visibilité à ses adhérents qui ne font pas suffisamment savoir, selon elle,  qu’ils portent l’avenir de l’agriculture française. Ils représentent en effet les propriétaires des terres cultivées sur l’ensemble du territoire.

Un autre projet en chantier: la mise en oeuvre de nouveaux outils de gestion et de développement. Pour se consacrer davantage à ses adhérents, la Fnppr souhaite en effet « rationaliser , harmoniser et simplifier les procédures de gestion ». Il est important selon la Fédération de rajeunir son image pour attirer à elle les jeunes propriétaires ruraux. Ils entretiennent avec leur patrimoine rural, souvent hérité, une relation différente de celle de leurs aînés. Certains tiennent à conserver leurs terres pour des raisons affectives. D’autres veulent s’en séparer compte tenu de la faible rentabilité du capital immobilisé et des lourdeurs administratives auxquelles ils doivent  faire face pour gérer leurs biens. L'héritage est parfois lourd à porter. La Fnppr souhaite alléger leur fardeau.

Redéfinir une politique de la ruralité foncière

« Il est fondamental de redéfinir une politique de la ruralité fondée sur des relations équitables, en sortant du carcan réglementaire, instauré après guerre qui pénalise la poursuite de la modernisation de l’agriculture », souhaitait déclarer Bruno de la Roche Saint André, président de la Fnppr à Pascal Viné, le représentant du ministre de l’Agriculture. Car il s’est hélas désisté au dernier moment.

Le projet de loi de modernisation annoncé en avril dernier par le président de la République, Nicolas Sarkozy est en attendant l’occasion pour la Fnppr de faire des propositions sur la politique à mettre en oeuvre pour défendre et promouvoir, selon la fédération, l’agriculture française.

Ainsi, la Fnppr demande « la suppression de la Safer en tant qu’outil de contrôle du marché foncier. La France est le seul pays d’Europe à être doté d’un tel mécanisme de préemption, de révision des prix et de mise en réserve des terres ».

La Fnppr sollicite aussi la suppression de l’ordre public du statut du fermage. Elle souhaite que les propriétaires retrouvent des conditions économiques équilibrées dans le partenariat entre propriétaires et entrepreneurs.

Enfin, la loi de modernisation de l’agriculture doit aussi être une occasion pour supprimer le contrôle des structures et tendre vers un rééquilibrage des instances de concertations politiques (chambre consulaire, conseils économiques et sociaux…).

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