Culturhône à Bollène Des variétés, en veux-tu en voilà !
Blé tendre, blé dur, orge, colza et tournesol… il y en avait pour tous les goûts à Bollène !
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Des essais blé tendre ou blé dur, colza ou tournesol pour évoquer les têtes de rotation et la nécessaire alternance permettant de réduire la pression maladie et les adventices. (© CZ) |
Côté blé tendre, l’essai présenté par Michel Mangin (Arvalis) était résolument tourné vers les variétés à bonne valeur boulangère et/ou précoce qui font le créneau de la région. À quelques mètres de là, avec Didier Cholet (Cetiom), l’atelier s’orientait davantage sur les solutions de désherbage sur tournesol et sur les nouvelles innovations alliant désherbage localisé sur le rang et binage (« désherbinage »). « La concurrence des adventives pénalise de 3 à 7 quintaux par hectare le rendement selon la situation de la parcelle, l’alimentation en eau… », résumait le technicien du Cétiom.
Semis et fertilisation
Gilles Beugniet (Cetiom) a quant à lui focalisé son intervention sur la période optimale de semis. « Le souci dans le sud-est est qu’on ne sait jamais quand semer le colza ! » C’est pourquoi le technicien a présenté un essai mis en place sur les dates de semis pendant 4 ans, destiné notamment à évaluer l’impact des semis tardifs. Les résultats sont on ne peut plus clairs : « plus on sème tôt, plus on augmente le rendement, et si on sème après le 1er octobre, on est en mesure de perdre entre 10 à 15% de ce même rendement optimal ».
Enfin, Philippe Braun (Arvalis) est revenu sur les techniques de pilotage de l’azote sur blé dur résumant les consignes du centre technique : « il faut creuser à l’hiver pour connaître le reliquat azoté, étalonner en février et suivre ses blés pour connaître la minéralisation du sol et ajuster la fertilisation en conséquence ».
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