Loyers d’habitation des fermiers Les propriétaires ruraux « dénoncent la politique d’obstruction » des représentants des fermiers
La renégociation des loyers des maisons d’habitation louées aux fermiers dans le cadre de leurs activités se passe mal. Les propriétaires ruraux de la Fnppr ne parviennent pas leur faire accepter que selon eux, leur réajustement s’impose.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Désaccord sur la révision des loyers des maisons d'habitation. (© Terre-net Média) |
Dans la majorité des départements, «les négociations se heurtent à d’importantes difficultés, les représentants des fermiers refusant de respecter le cadre réglementaire fixé par le décret de 2008 ».
Pour les propriétaires ruraux, cette attitude de blocage est décevante et regrettable, d’autant qu’elle risque de se retourner contre les agriculteurs. « Les trop faibles loyers que perçoivent les propriétaires pour les bâtiments d’habitation, qu’ils ont par ailleurs l’obligation d’entretenir, les incitent à les sortir des baux ruraux pour, par exemple, les vendre comme résidences secondaires.»
Dix fois moins élevés
« Le nouveau mode de calcul des loyers doit permettre de limiter ce phénomène et aider les agriculteurs à se loger dans de meilleures conditions, » explique Bruno de La Roche Saint André, président de la Fnppr.
Dans l’état actuel des choses, seule une poignée de départements seulement a mené à bien, selon la Fnppr, les négociations dans les délais prévus : la Savoie, l’Aisne, l’Allier, le Cher, le Cantal et l’Eure et Loir, le Maine et Loire, le Morbihan.
Actuellement, les loyers des maisons d’habitation louées aux exploitants agricoles dans le cadre de leur activité sont strictement encadrés. Ils sont, selon la Fnppr, près de dix fois inférieurs à ceux constatés dans le secteur privé.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :