Pour bien vendre ses céréales D'abord bien savoir les stocker à moindre coût
Même stocker requiert des compétences techniques. Des ingénieurs d’Arvalis-Institut du végétal ont fait la promotion d’une technique de stockage durant les culturales de Boigneville des 3 et 4 juin derniers qui repose sur la ventilation. Bien maitrisée, cette technique réduit considérablement le recours à des insecticides ou à des antiseptiques onéreux.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Bien que les agriculteurs soient nombreux à posséder des cellules de stockage ils recourent souvent à des produits onéreux pour préserver la qualité de leurs grains. (© Terre-net Média) |
- Dans le bâtiment de stockage, bien nettoyer les murs, les bouches d’aération et les gaines car les insectes qui infestent les céréales dans les cellules de stockage ne proviennent pas des champs. Ils sont, avant même l’opération de stockage, présents dans les hangars. Ils ne demandent qu’une chose, avoir des conditions de développement favorables.
- Nettoyer le grain, en retirant les particules.
- Bien conduire la ventilation en adaptant la température à la durée de stockage. Les grains stockés au delà de janvier doivent être conservés à 5°C tandis qu’une température de 20°C pour un stockage de quelques semaines après récolte suffit.
L’objectif recherché est d’empêcher la multiplication des parasites.
Si refroidir du blé consomme de l’énergie, le maintenir ensuite à la température désirée ne pose aucun souci car le blé est un excellent isolant !
En fait, la technique de stockage promue par les ingénieurs d’Avalis-Institut du végétal consiste d’abord à exploiter et à optimiser au mieux les infrastructures existantes et dont disposent les agriculteurs mais que ces derniers valorisent peu. L’acquisition d’un thermostat Seclis sera l’outil essentiel pour optimiser la ventilation durant toute la période de stockage. - La quatrième règle de stockage repose sur l’échantillonnage des céréales stockées afin de s’assurer que les objectifs recherchés soient atteints et qu’au moment de la vente des céréales, les produits mis sur le marché répondent aux critères de qualité.
La technique de ventilation n’empêche pas en cas d’extrême nécessité d’avoir recours à des insecticides si les résultats des analyses opérées sur les échantillons prélevés ne sont pas bons.
Une source d’économie substantielle
Les chercheurs d’Arvalis voient dans la technique de ventilation une source d’économie substantielle. Le cout de conservation serait ramené de 12-13 euros voire 40 euros par tonne à 1,5 -1 ,7 dans une cellule. Enfin, le stockage par ventilation permet de valoriser ses céréales en dégageant de meilleures marges.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :