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En visite à la 63ème foire de Chalons en Champagne, Le plan d’action de Bruno Le Maire pour rendre l’agriculture compétitive

Pour redresser les secteurs en crise de plus en plus nombreux, le ministre de l'agriculture a défini à Chalons sa feuille de route.

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Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture
(© Terre-net Média)
En visite à la 63ème foire de Chalons en Champagne ce lundi 31 août la Bruno Le Maire a défini les grandes lignes de « sa mission » de ministre de l'Agriculture. Elle doit « permettre à chaque agriculteur de vivre décemment de son activité et donner des perspectives d’avenir à l’ensemble des filières agricoles françaises. L’agriculture est un des fleurons de l’économie française, au même titre que le nucléaire ou l’automobile. La France a une identité agricole et doit la défendre ».

Pour anticiper et remédier aux crises qui touchent de plus en plus de secteurs, la méthode travail proposée par Bruno Le Maire réside en trois points :

Les mesures d’urgence

En attendant d’attaquer les problèmes de fonds, les mesures d’urgences annoncées et rappelées par le ministre de l’agriculture sont :

- le déblocage dès à présent l’intégralité des 30 millions d’euros du plan d’aide que j’avais annoncé en juillet dernier ;

- le versement de « l’intégralité de l’avance sur les aides  européennes soit versée le 16 octobre » ;

- la « rencontre avec les banques afin d’examiner les situations de trésorerie des producteurs laitiers et de leur apporter les réponses nécessaires ».

Dans son discours, Bruno Le Maire est revenu à Chalons sur les sujets chauds de l’été : le lait et, les fruits et légumes.

A propos de la crise du lait, le ministre défend une contractualisation qui constituera « une relation nouvelle entre les deux acteurs de la filière sur une base équitable ». Et il a assuré qu’il veillera « à ce que la contractualisation respecte ce caractère ».

Bruno Le Maire » a aussi rappelé qu’il souhaite « la mise en place d’un système assuranciel pour faire face aux aléas économiques dans la filière ». En  attendant, il a présenté les mesures d’urgence prises (voir encadré) et il a rappelé l'initiative franco-allemande annoncée en juillet dernier visant à mettre en place une nouvelle politique de régulation de la production européenne de lait.

Pour redresser la filière lait à long terme, l’hôte de la rue de Varenne estime que « les travaux que j’ai ouverts sur la compétitivité de la filière nous permettront de mettre en place des solutions justes, dans l’intérêt des industriels et des producteurs de lait ». L’objectif recherché est de « faire aussi bien que nos partenaires européens en matière de coûts de production ».

« Il est temps de faire les choix nécessaires pour gagner en compétitivité et relever le défi que nous posent nos voisins allemands, danois ou néerlandais » pour « donner aux producteurs de lait les garanties dont ils ont besoin en matière de revenus », a assuré le ministre.

Entremont :  272 € les mille litres en septembre

A Chalons en Champagne, le ministre de l’agriculture a assuré que « les groupes Sodiaal et Entremont viennent d’annoncer le début des négociations en vue de la constitution d’un grand groupe laitier européen ».
« C’est une bonne nouvelle pour le secteur coopératif en France. C’est une bonne nouvelle également pour les producteurs de lait. Et le groupe Entremont a décidé de payer les producteurs de lait 272 € les 1000 litres en septembre, soit le niveau exact fixé par l’accord interprofessionnel».

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