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Cfdt Le coût du travail dans l'agriculture ne génère pas de problème d'emploi

Dans un communiqué du 4 septembre, la Fga-Cfdt réagit aux discours ambiants sur le coût du travail agricole très élevé en France à l’origine des écarts de compétitivités de nombreuses filières agricoles.

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Selon la cfdt, «la masse salariale des TO représente 40 % de l'ensemble
des salaires, celle des salaires inférieurs à 1,3 SMIC 70 % et
celle des salaires inférieurs à 1,6 SMIC 80 %. »  (© Terre-net Média)
Selon la Fga-Cfdt, « Evoquer des salaires trop hauts, c'est une façon de faire l'impasse sur l'incapacité de producteurs agricoles à s'organiser et à faire peser sur les salariés encore davantage de précarité ».

« Les problèmes rencontrés par ces secteurs ne sont pas liés à un coût du travail trop élevé. Aujourd'hui, les chiffres qui circulent sur les salaires dans l'agriculture à l'étranger oublient de nombreux aspects cachés et sont à la limite du sérieux. »

La Cfdt rappelle que « depuis 20 ans, des mesures d'allègement de charges ont été mises en oeuvre pour les cultures spécialisées (maraîchage, arboriculture...) avec la création des contrats travailleurs occasionnels (TO). Ce qui fait que 317.000 salariés travaillent actuellement dans ces secteurs représentant 94.000 équivalent temps plein ».

Par ailleurs, « la masse salariale des TO représente 40 % de l'ensemble des salaires, celle des salaires inférieurs à 1,3 SMIC 70 % et celle des salaires inférieurs à 1,6 SMIC 80 %. »

Enfin, « les salaires français, dans leur quasi intégralité, ne sont donc pas soumis à cotisations sociales et leurs niveaux sont bas ».

Précarité, bas salaires et mauvaises conditions de travail ne sont pas de nature à favoriser l'emploi et l'élévation de la qualification dans ce secteur.

La FGA-CFDT constate par contre que :

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