Protection des plantes, Ogm Basf se lance dans l’agriculture durable

Pour Klaus Welsch, vice-président du groupe Basf et directeur de la zone Europe pour la division Protection des cultures, « les systèmes agricoles conventionnels auraient une meilleure empreinte environnementale que les systèmes biologiques »... (© Basf)

« L’intuition n’est pas toujours bonne pour déterminer la méthode de production la plus durable», assure Klaus Welsch, vice-président du groupe Basf et directeur de la zone Europe pour la division Protection des cultures. Il démontrait, lors de la conférence de presse organisée jeudi dernier par la division Crop Production à Mannheim à l’occasion de la présentation de ses très bons résultats financiers pour 2008, que « les systèmes agricoles conventionnels auraient une meilleure empreinte environnementale que les systèmes biologiques. Economes en engrais et en produits phytosanitaires, ces derniers occupent davantage de surfaces, nécessitent plus de travaux et dégagent de faibles rendements ». D’où une eco-efficience décevante qui contredit tous les préjugés établis.

Des technologies de pointe pour une agriculture durable

Forte de ces adages, Basf a proposé une nouvelle stratégie industrielle pour les prochaines années « visant à aider les agriculteurs à répondre de mieux en mieux aux défis de l’agriculture durable ». Elle s’appuie sur les résultats de ses recherches, sur son expérience plus que centenaire et sur les milliers d’ingénieurs et de chercheurs du groupe chimique.

Le maïs ferait partie des plantes génétiquement modifiées résistantes à la sécheresse. (© Terre-net Média)

 Le groupe Basf, voulant contribuer à relever les défis environnementaux, climatiques et alimentaires de la planète, considère que les technologies qu’il maîtrise et qu’il a mises au point sont parfaitement adaptées pour relever ses défis.

Citons par exemple :

- Le système de traitement par voie aérienne qui consomme 40% de carburant en moins
- Des systèmes de conditionnement des produits recyclables
- Des produits phytosanitaires (Kixor) adaptés aux techniques de cultures simplifiées
- Des biofongicides et des formulations de produits reposant sur une technologie d’adhésion « stick et stay » améliorée qui réduit la quantité de produits à épandre.

Basf réinvente le troc Pour être diffusables et applicables dans les pays, soumis à des fluctuations monétaires intenses le groupe Basf propose aux paysans des formes de contractualisation qui reposent sur des échanges de produits phytosanitaires contre une partie de leurs récoltes.

En matière de protection des plantes, les solutions proposées sont un mix des moyens de lutte biologiques actuels et des produits chimiques les plus performants.

 

Enfin, en 2012, l’implantation de variétés génétiquement modifiées tolérantes à la sécheresse conçues conjointement par Basf et Monsanto.