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Commerce extérieur Un excédent de 382 millions d’euros en août

En août 2009, l’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 382 millions d’euros. Il recule de 236 millions par rapport au même mois en 2008. Ce résultat est dû en grande partie à la contraction des échanges de produits transformés, dont le solde devient déficitaire avec l’Union européenne, conjuguée au ralentissement des exportations en valeur des céréales. En cumul depuis le début de l’année 2009, le solde atteint 3,1 milliards d’euros, soit moitié moins que l’année précédente. Les deux tiers de l’excédent commercial avec les pays tiers ont disparu en huit mois.

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Selon le ministère de l'agriculture, l’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 382 millions d’euros en août 2009, soit une contraction de 38 % par rapport à août 2008. Elle résulte
du recul des ventes tant vers l’UE (- 12 %) que vers les pays tiers (- 11 %).

Avec l’Union européenne, l’excédent atteint 217 millions d’euros, soit un recul de 51 % lié à celui des produits bruts (- 31 %) et surtout à l’apparition d’un déficit des produits transformés. Les reculs de l’excédent notamment en blé tendre, vins et champagnes s’ajoutent à l’alourdissement du déficit pour


Commerce agroalimentaire:le fleuron de la France
en perte de vitesse (© Terre-net Média)
de nombreux produits, et à l’apparition des déficits en viande de volaille et alcools. Ils ne sont pas compensés par la contraction du déficit en huiles et tourteaux, ni par les hausses de l’excédent en maïs, fromages, et eaux. Globalement l’excédent se réduit avec l’Italie, l’Allemagne et la Belgique, tandis que le déficit s’accroît avec les Pays-Bas.

 

Avec les pays tiers l’excédent s’élève à 165 millions d’euros (- 4 %). Le repli de 15 % des produits transformés (en particulier produits laitiers, vins et champagne, huiles et tourteaux) est atténué par un déficit moitié moindre en produits bruts, notamment fruits. A l’inverse, l’excédent en blé tendre poursuit sa contraction tandis que le déficit des produits de la pêche s’alourdit. Globalement le déficit recule avec le Brésil, l‘Argentine, et l’Ukraine, l’excédent recule avec l’Algérie mais progresse avec l’Egypte et la Chine, et le solde devient déficitaire avec le Maroc.

L’excédent cumulé depuis le début de l’année atteint 3  081 millions d’euros. Il se contracte de 44 % avec l’UE et de 72 % avec les pays tiers, principalement sous l’effet du recul des produits transformés (respectivement  – 71 % et – 32 %). Toutefois, la contraction ralentit légèrement, - 38 % contre – 46 % pour les cinq premiers mois de l’année précédente.

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