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Agriculture bio, biomasse, bien être animal, fertilisation… Déjà vingt-quatre réseaux mixtes technologiques pour relever les défis du développement agricole du futur

Ils ont été « créés dans l’article 91 de la loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006 et ont pour objectif de mettre en commun des ressources humaines ou matérielles. Premier bilan deux ans après leur constitution. »

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Porter à 6 % la surface agricole cultivée en bio et redonner à la France sa place de leader conduit forcément à rassembler toutes les énergies pour atteindre cet objectif. Le réseau mixte technologique (Rmt) Dévab a été constitué dans ce but.


Objectif: 6% de la Sau en bio en 2012 (© DR)
Il rassemble vingt chambres d’agriculture, douze organismes de recherche et d’enseignement supérieur mais aussi des établissements d’enseignement technique agricole. Soit au total 120 personnes et autant de compétences.

Les vingt-quatre sur le même principe

L’ensemble des partenaires ont identifié dans un premier temps les stratégies de développement du mode de production biologique puis ils ont étudié le transfert des connaissances vers l’ensemble de l’agriculture et le monde éducatif.

Mis en place il y a deux ans, le Rtm Dévab a fait ce 4 novembre 2009, avec les 23 autres déjà créés, un premier bilan du travail réalisé dans le cadre d’un colloque organisé par le ministère de l’agriculture intitulé « Les réseaux mixtes technologiques, une dynamique nouvelle pour l’innovation en agriculture et alimentation ».

A ce jour, le Rmt Dévab a constitué une trentaine de fiches techniques pour aider à la conversion à l’agriculture biologique mais aussi des fiches techniques de synthèse par production. Enfin, il a créé des références technico-économiques. Ces documents sont diffusés dans toutes les chambres d’agriculture du Rmt et sur internet www.devab.org

« C’est un ensemble de travaux qui ont été réalisés en commun avec le but de diffuser des connaissances et notamment la déclinaison des enseignements scientifiques et techniques de l’agriculture biologiques à travers des actions de conseil et de formation agricole », a expliqué la porte parole du réseau. Un travail qu’aucun organisme de développement ne pourrait entreprendre seul.

Loi d'orientation de 2006

Qu’ils soient agricoles ou agro-alimentaires, les 24 Rmt constitués couvrent aussi bien les domaines du machinisme agricole que la valorisation de la biomasse, les questions de la fertilisation et de l’environnement ou encore le bien être animal sans oublier « les filières fromagères valorisant leur terroir ». Et pour chacun d’eux le principe est le même : apporter en collectif des réponses à des enjeux de société en mettant en commun ses expériences, ses connaissances et ses réflexions.

C’est ainsi que l’article 91 de la loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006 les définit. Et conformément à cette loi, chaque Rmt mobilise des compétences qui peuvent être réparties sur plusieurs sites géographiques pour une durée de 2 à 5 ans. Ils associent au moins trois instituts techniques, deux établissements d’enseignement technologique agricole et deux établissements d’enseignement supérieur ou de recherche publique.

La vingtaine de Rmt agricoles et agro-alimentaires existants « font ainsi partie du paysage des outils mis en œuvre pour favoriser et rapprocher les acteurs de la recherche, de l’enseignement et du développement », explique le ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche. Les réseaux à vocation agricole ont été en partie financés par la Casdar alimenté par la taxe Adar assise sur le chiffre d’affaires des exploitations.

« Au delà, des trois premières années, aucun engagement financier n’a été pris », assure le ministère. « Les participants aux Rmt doivent donc trouver eux mêmes les financements nécessaires pour les animer ».

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