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Algues vertes Consultations en cours, arbitrages début février

Les consultations sur le plan d'action contre les algues vertes avec élus, agriculteurs et Ong sont en cours, et les arbitrages seront rendus début février, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l'Ecologie.

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La prolifération des algues vertes,
agriculteurs, associations, gouvernement...
tous s'attaquent au problème. (© Terre-net média)
« Les consultations sont en cours, les arbitrages seront annoncés début février peu après la présentation du rapport » de la mission interministérielle, a-t-on indiqué de même source. Le rapport et le plan d'action qui étaient initialement attendus pour la mi-décembre suscitent depuis les rumeurs les plus folles en Bretagne.

 

Interrogé par l'Afp, Yves-Marie Baudet, président du mouvement agricole « Cap Bretagne » qui milite pour une « agriculture verte », a indiqué qu'une délégation d'agriculteurs bretons avait été reçue au ministère de l'Environnement. « On nous a exposé certaines des conclusions du rapport, avant la sortie du plan d'action », a-t-il expliqué. « Comme il y a concertation, il ne pourra pas y avoir de contestation. Mais ce sera toujours trop dur pour les paysans, (...) l'effort sera très important », a-t-il affirmé en estimant que « le plan ne satisferait personne ».

« Pour l'instant on n'a rien à dire, on n'a eu que des bribes », a pour sa part déclaré Olivier Allain, le président de la chambre d'Agriculture des Côtes d'Armor, également invité à la réunion organisée mercredi.

Les marées vertes prvoquées par des pollutions agricoles et des collectivités

Différentes associations de défense de l'Environnement sont quant à elles invitées en début de semaine prochaine au ministère de l'Environnement, a indiqué à l'Afp Gilles Huet, de l'association « Eaux et Rivière » en espérant qu'il ne s'agissait pas là d'une « concertation de façade ». « C'est curieux que le rapport n'ait pas encore été diffusé, on ne comprend pas une telle opacité sur un document public », a-t-il déclaré à l'Afp.

Les riverains et les défenseurs de l'environnement demandent des mesures depuis près de trente ans, alors que chaque été, des dizaines de milliers de tonnes d'algues vertes se décomposent sur le littoral en répandant des odeurs pestilentielles. Le gouvernement a promis un « plan global de lutte » contre ce « risque sanitaire réel », après l'émoi suscité par la mort subite d'un cheval sur une plage des Côtes d'Armor, le 28 juillet dernier. Les algues sont présentes à l'état naturel dans la mer mais leur prolifération, entraînant le phénomène des « marées vertes », est provoquée par des pollutions d'origine agricole.

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