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A 48 heures de son ouverture Le Salon de l’agriculture ne doit pas être l’occasion d’oublier les enjeux de politique agricole

L’ouverture du salon international de l’agriculture dans 48 heures est l’occasion pour la Fnsea de rappeler qu’il ne sera pas qu’un lieu de réjouissances. A quelques semaines des élections régionales, Dominique Barrau, secrétaire général, s’adresse directement aux candidats pour leur rappeler les dures réalités de la crise qui affecte l’ensemble des filières. Quelques extraits de la communication qu’il leur adresse.

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Dominique Barrau, secrétaire général de la Fnsea (à gauche)
et Jean Michel Lemétayer, président (© Terre-net Médoa)
« Aux politiques de se dévoiler, de s’engager, de voter… Au sein de la Fnsea, dans leurs syndicats locaux, départementaux et régionaux, dans leurs associations spécialisées, des paysans travaillent, réfléchissent et tentent de montrer un chemin pour l’avenir de leurs activités : ce qu’ils souhaitent, c’est d’être entendus, respectés et pris en compte. »

«Tous les responsables politiques nationaux, tous les principaux candidats vont venir nous courtiser, se féliciter de nos réalisations, nous prodiguer leurs encouragements. Cette année, la gravité de la situation fera que nous ne nous contenterons pas d’un sourire entendu face à ces postures politiques. Nous entendons interpeller tous les responsables, leur rappeler que les paysans souffrent et qu’au-delà des paroles, il nous faut des actes ».

« Dans l’immédiat, il convient de compléter et de renforcer le plan de soutien : les enveloppes de prêts de trésorerie restent insuffisantes dans de nombreux départements et les crédits du Fac doivent être renforcés pour tenir compte des attentes des jeunes et récents investisseurs. »

« Le Parlement va discuter d’un projet de loi de modernisation de l’Agriculture : ce texte ne saurait passer sous silence nos besoins de compétitivité d’abord, de capacité de nous organiser sans tomber sous le coup de condamnation pour « entente » ensuite. »

« Enfin, une nouvelle Pac se prépare à l’horizon 2013. Que vont défendre nos responsables politiques ? Ont-ils encore envie d’une agriculture française forte apportant sa contribution à la sécurité alimentaire, au commerce extérieur, à l’emploi, à la vie et l’animation de tous les territoires ? »

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