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Piétin verse Maladie « tout ou rien »

La gestion du piétin verse nécessite en premier lieu d’évaluer le risque de développement lié à l’historique de la parcelle. Puis, en fonction des indications données par le modèle Top, un traitement pourra être décidé ou évité.

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Le modèle Top alerte des risques de développement du piétin
en saison... il convient ensuite de voir si le traitement se justifie
d'un point de vue rentabilité. (© Terre-net Média)

Le piétin verse dépend fortement des conditions météorologiques, ce qui rend la maladie très difficile à gérer. La sécheresse peut bloquer la dynamique de la maladie au sein d’une plante déjà attaquée, et même en présence de nécrose, l’absence d’échaudage en limitera fortement l’impact. Axel Olivier, responsable fongicides grandes cultures du département agronomie d’InVivo, préconise une stratégie du tout ou rien. « Les parcelles à risque recevront un traitement de sécurité même s’il n’est pas rentable. Dans les autres cas, il vaut mieux ne rien programmer. Le choix d’une variété résistante a du sens mais seulement deux gènes existent et certaines régions n’y trouvent pas leur compte. »

Profiter de la polyvalence sur piétin verse et septoriose

Le modèle Top (traitement optimum du piétin verse) évalue le risque de développement de la maladie en saison, et indique le niveau de l’indice climatique du moment. La grille de risque agronomique qui doit intégrer la sensibilité variétale, le type de sol, de travail du sol, les précédents culturaux et la date de levée pour chaque parcelle, guidera vers les parcelles à observer en priorité.

Le piétin verse, désormais maladie secondaire, reste fréquent dans les rotations courtes à base de céréales à paille. Arvalis prévient que « la nuisibilité du piétin, de l’ordre de 3-4 q/ha, revient à une perte équivalente au coût du traitement, variable selon le prix de la céréale, qui peut conduire à choisir l’impasse ». Sinon, la polyvalence de certains anti-piétins peut être mise à profit, pour renforcer l’efficacité d’une association sur septoriose, souvent plus préjudiciable que le piétin verse : prothioconazole ou boscalid + prochloraze. En termes d’efficacité, le cumul de matières actives, en association (Bell + Unix) ou en programme, obtient les meilleurs résultats.

 

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