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Conseils de saison Globalement peu d’interventions à prévoir cette semaine

Les conseillers de la chambre d’agriculture de l’Oise préconisent cette semaine de plutôt rester en dehors de ses parcelles de blé et d’orge d’hiver. Le risque verse reste faible et les maladies se font rares.

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Le climat sec et frais fait office de régulateur.
(© Terre-net Média)

François Dumoulin et Jean-Pierre Josselin, conseillers grandes cultures de la chambre d’agriculture de l’Oise, préconisent de rester patient quant à l’application d’un régulateur sur blé. En effet, le climat sec et frais actuel fait office de régulateur, d’autant plus vu les conditions d’application plutôt mauvaises. Quant au deuxième apport d’azote, il s’agit de le terminer au fur et à mesure que les parcelles tardives parviennent au stade décollement de l’épi. En cas de fractionnement, l’apport 2 bis concernera les parcelles ayant atteint le stade un nœud cette semaine. « Vu le blocage de la végétation, le conseil reste valable pour la semaine prochaine. Pas d’urgence actuellement ! »

Aucune maladie ne justifie d’intervention actuellement sur blé

Concernant les maladies, le piétin se fait toujours rare. Pour rappel, le stade d’intervention se situe à plus de 20 % de tiges touchées au stade un nœud. L’oïdium ne progresse pas et la pression régresse avec la sortie de nouvelles feuilles. Le risque d’infestation par la rouille brune reste nul et celui de rouille jaune très peu présent. La septoriose s’est plus ou moins installée sur les F3 des semis très précoces en fonction de la sensibilité variétale. « Par contre, les semis intermédiaires et tardifs se montrent très sains. »

Situation peu préoccupante sur orge d’hiver

Les orges d’hiver des secteurs maritimes souffrent toujours un peu de rynchosporiose, parfois aussi de quelques symptômes de rouille naine ou d’helminthosporiose « mais rien de préoccupant à l’heure actuelle ». François Dumoulin conseille d’attendre le retour de conditions plus poussantes pour appliquer un éventuel premier fongicide (ex. Bell, Unix) sur les variétés sensibles. Les variétés tolérantes conduites sous protection intégrée (ex. Alinghy) se passent de fongicide actuellement.
Comme en blé le risque verse diminue. « Dans les parcelles à risque malgré tout élevé, appliquer les solutions Moddus Médax à partir du stade un nœud, mais au retour de conditions climatiques plus poussantes. »

Retrouvez le bulletin « En arpentant champs et prairies » complet sur le site de la chambre d’agriculture de l’Oise.

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