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Marché à terme orge de brasserie Un nombre de lots traités plutôt faible pour un premier jour

La journée d’hier, lundi 10 mai 2010, marquait l’ouverture du nouveau marché à terme et d’options sur l’orge de brasserie. Nicolas Pinchon, consultant chez Agritel, nous dresse un bilan de cette première journée, historique pour la filière brassicole.

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Le marché à terme de l'orge a été lancé le 10 mai dernier.
 (© Terre-net Média)
« Le critère qui était important pour le premier jour d’un nouveau contrat était celui du nombre de lots traités, précise Nicolas Pinchon, consultant chez Agritel. Or ce nombre n’a pas été très important, avec seulement 84 lots de contrats à terme traités  », poursuit celui-ci. A titre de comparaison, 5.900 lots en blé ont été traités hier, 1.500 pour le colza et 700 sur le maïs. Les démarrages des contrats colza et tournesol avaient quant à eux généré une centaine de lots traités le premier jour. « Mais le marché du tournesol n’a au final pas fonctionné », rappelle aussi le consultant.

163 €/tonne pour les contrats à échéance janvier 2011

En termes de cotations, une progression de +3 € par rapport à la veille a été enregistrée pour les contrats à échéance novembre 2010 (soit 158 €/tonne) et de +6,50 € pour les contrats à échéance janvier 2011 (soit 163 €/tonne). « Ces valeurs marché se sont réajustées par rapport au marché physique, ce qui est plutôt normal et sain », analyse Nicolas Pinchon. A noter également, « fait plus rare dans l’ouverture d’un nouveau marché », que dix lots ont fait l’objet d’un contrat d’options « call ».

« On ne peut pas tirer de conclusions définitives de cette première journée, résume enfin Nicolas Pinchon. Ce qui est important, ce sont les six prochains mois du contrat. Il va falloir que cela décolle si l’on veut que les opérateurs aient confiance et aillent sur ce marché ». Selon lui, la réussite de ce nouveau marché à terme pour l’orge de brasserie dépendra plus des « gros opérateurs » représentant les « gros volumes » – collecteurs, négociants, brasseurs – que des producteurs. « Je conseille donc aux agriculteurs d’attendre quelques mois avant d’aller se positionner sur ce marché, afin de vérifier que la dynamique prenne forme et qu’il y ait une bonne liquidité ».

A voir aussi l'interview vidéo publiée hier lors du lancement des contrats à terme de l'orge de brasserie :

- Marché à terme - L'orge de brasserie dispose désormais d'un contrat à terme : Intérêts et fonctionnement

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