Avec un excédent de 774 millions d’euros La vigueur des échanges commerciaux renforcée en mars

Selon une étude du ministère de l’agriculture, l’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 774 millions d’euros en mars 2010. Avec l’Union européenne, les exportations progressent sensiblement (+ 6 %) tandis que les importations augmentent peu (+ 1 %). Avec les pays tiers, la croissance des ventes est vigoureuse (+ 18 %), tandis que nos achats reculent (- 4 %).
Sur l’Union européenne, l’excédent augmente de 158 millions par rapport à mars 2009, du fait notamment de la hausse des excédents en produits laitiers et fromages, et en maïs.

Avec les pays tiers, un excédent de 216 millions d’euros succède au déficit, grâce aux produits transformés, qui font plus que compenser l’alourdissement du déficit en produits bruts. L’excédent s’accroît notamment en boissons alcoolisées (vins et champagnes, alcools), en produits laitiers et fromages, et à un moindre niveau en sucre. Le recul du déficit en huiles et tourteaux compense celui de l’excédent en blé tendre.

Une moindre performance pour les produits agricoles bruts

L’excédent des échanges en produits agricoles bruts s’élève à 261 millions d’euros en mars 2010, soit + 4 % par rapport à mars 2009, le tassement des exportations étant compensé par un léger recul des importations.

Les exportations reculent de 0,4 %, soit - 5 % au premier trimestre par rapport au premier trimestre 2009. Ce résultat est dû essentiellement au recul des céréales, excepté le maïs, dont globalement les ventes augmentent deux fois plus en volume qu’en valeur (Belgique, Royaume-Uni, Portugal). Tous les autres postes sont en hausse, notamment les expéditions de bovins vivants, les ventes de légumes, et à un moindre niveau celles des graines de colza et de tournesol (Pays-Bas, Russie).