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Campagne maïs Situation équilibrée sur le marché mondial et amélioration des bilans français

L'Agpm livre son analyse hebdomadaire du marché mondial du maïs. Les bilans s'équilibrent pour la campagne 2010/2011. En Europe, les conditions climatiques, sécheresse à l'ouest, intempéries à l'est, préoccupent les opérateurs. En France, le bilan blé s'allège, ce qui soutient les cours.

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au document. (© Agpm)

Dans son dernier rapport mensuel, le Conseil International des Céréales projette une production mondiale de maïs à 822 Mt pour 2010/2011, en deçà de la dernière communication de l’Usda (835 Mt). Avec une augmentation de la demande de 2 %, les stocks mondiaux en fin de campagne 2010/2011 se contracteraient légèrement. Ce bilan traduit donc une situation équilibrée pour le maïs mondial. Les prévisions du Cic plaident pour un arrêt des importations chinoises de maïs prévoyant une hausse de la production locale à 162 Mt, qui devrait permettre de couvrir la demande annoncée en hausse. La seule interrogation demeure la fiabilité de l’estimation des stocks chinois qui s’élèvent, selon le Cic, à 54 Mt soit 37 % des réserves mondiales…

Europe : les inondations à l’Est retardent les semis

Le Cic annonce une sole maïs grain pour l’UE à 27 semblable à celle de l’an passé. Les conditions climatiques sur la partie Est de la communauté perturbent le déroulement des semis, même s’il est encore tôt pour évaluer les conséquences de ces intempéries sur la sole en place, et sur le potentiel des cultures. Au contraire, les conditions sèches à l’Ouest, notamment sur le nord de la France préoccupent les opérateurs. Cette météo apporte un soutien certain au prix du blé européen, emportant dans son sillage celui du maïs.

France : FranceAgriMer allège le bilan blé tendre

FranceAgriMer a revu fortement à la baisse le stock de report de blé tendre pour la fin de la campagne 2009/2010. En effet, avec une hausse des utilisations intérieures (hors Fab), une augmentation des exports vers l’UE (+150 kt) et surtout vers les pays tiers (+ 300 kt), le bilan français est soulagé de 780 kt par rapport au mois dernier. Ceci traduit la compétitivité de l’origine française vers de nombreuses origines, favorisée par un euro plus faible et l’absence de certains concurrents sur le marché.

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