Réforme marchés alimentaires Les professionnels veulent préserver l'emploi
Sept organisations professionnelles représentant producteurs, commerces de gros et marchés d'intérêt national (Min) comme Rungis, appellent le gouvernement et les parlementaires à préserver les périmètres des Mi npour sauver les 26.000 emplois et 2.250 Tpe-Pme, dans un communiqué publié mardi.
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(© Terre-net Média) |
Les députés se sont prononcés pour une suppression pure et simple des périmètres « de référence » (en fait des périmètres de protection) dans les Min afin de mettre la législation française en conformité avec la directive européenne « services ».
La Fédération française des Min, la Confédération française du commerce interentreprises (Cgi) ou encore l'Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs (Unfd), ont décidé d'alerter le gouvernement et les parlementaires sur « les risques sociaux et économiques liés à la suppression des périmètres » des Min.
Aménager le périmètre, sans le supprimer
Les organisations dont également l'Uncgfl (commerce de gros en fruits et légumes), la Fenscopa (commerce de gros en produits avicoles), la Fncpla (produits laitiers et avicoles) et la Fnpf (producteurs de fruits) « s'unissent pour assurer la survie de ces opérateurs employant 26.000 salariés et travaillant en étroite collaboration avec des milliers d'agriculteurs français, dont plus de 4.300 commercialisent directement leurs productions sur les carreaux des Min ».
Pour elles, la suppression envisagée des périmètres de référence les pénaliserait « pour laisser la place aux centrales d'achat qui, nous le voyons bien, tuent à petit feu les petits producteurs ». Fin avril, la FfMin avait indiqué qu'elle était favorable à ce que le parlement entérine le projet de loi élaboré en concertation avec le secrétaire d'Etat chargé du Commerce Hervé Novelli et qui aménageait ce périmètre de référence sans le supprimer.
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