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Pois protéagineux Maîtriser la qualité à la récolte et au stockage

Dans sa dernière note aux opérateurs, l’Unip fait le point sur la maîtrise de la qualité lors de la récolte et au cours du stockage. Elle conseille ainsi une récolte à 16-18 % d’humidité et une ventilation continue au stockage pour ensuite amener les grains à 14 %.

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La perte d’humidité peut atteindre trois points par jour,
par temps sec, en fin de maturité. (© Terre-net Média)

« Les conditions de récolte et de mise en stockage sont deux étapes déterminantes pour assurer la qualité des pois », indique la dernière note aux opérateurs de l’Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines. « Il s’agit d’obtenir à la fois des graines bien sèches, non cassées, et sans poussière de terre ni cailloux. » Pour ce faire, alors que la norme de commercialisation des pois, fixée à 14 % d’humidité, permet d’assurer une bonne conservation, « la clé de la réussite pour la récolte consiste souvent à ne pas attendre et intervenir dès que les graines atteignent 16 à 18 % ». Sachant que la perte d’humidité peut atteindre trois points par jour, par temps sec, en fin de maturité, il convient de surveiller chaque jour les parcelles. « La présence de quelques gousses vertes ne doit pas retarder le chantier de récolte. A ce stade, les tiges ont encore de la tenue, le risque de verse, de remontée de terre et de grains tachés est limité. » La graine résiste mieux aux chocs mécaniques lors du battage et des manipulations : il y a donc moins de grains cassés ou splittés, et moins d’usure du matériel.

14 % d’humidité au stockage

« A l’inverse, attendre de passer en dessous de 14 % d’humidité, surtout dans une période où il faut aussi assurer les chantiers de récolte des blés et du colza et donc changer les réglages de moissonneuse entre parcelles, c’est prendre le risque d’une pluie qui pourrait entraîner la verse, retarder la récolte avec ensuite des remontées de terre et des grains fragiles. » Par conséquent, l’Unip conseille une ventilation continue, de jour comme de nuit, dans les jours qui suivent la récolte pour ramener rapidement le lot à 14 % d’humidité. Et si l’humidité des lots livrés dépasse 18 %, un séchage à air chaud peut s’avérer nécessaire.

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