Parti socialiste Pas touche à la retraite à 60 ans !
A Cluny où s’est tenu le forum « Pour une révolution agricole et alimentaire » lundi 14 juin, Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, a eu l’occasion de s’exprimer sur différents sujets d’actualité agricole : réforme sur les retraites et les retraites agricoles en particulier.
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Martine Aubry en visite à Cluny, pour présenter ses 25 propositions. (© Terre-net Média) |
Faire partie des branches d’activités reconnues pénibles
Mais à 48 heures de la présentation du projet du gouvernement sur la réforme des retraites c’est la 25ème proposition du document d’orientation du PS qui attire toute l’attention. Même si elle paraît bien timide au regard des débats actuels sur le sujet.
Ainsi, le parti socialiste prévoit que la retraite complémentaire obligatoire sera étendue aux conjoint(e)s des exploitant(e)s et aux aides familiaux.
Pour en savoir plus sur les positions des syndicats sur les retraites, cliquez ici |
« Nous sommes en désaccord avec le gouvernement qui vise à évaluer la pénibilité du travail au cas par cas, lors de visites médicales », a déclaré Germinal Peiro. Une telle mesure reviendrait à « estimer le taux d’usure du salarié et non pas la pénibilité de son travail ».
A propos de la Lma et de la Pac 2013La présentation de la proposition 14 du document d’orientation du parti socialiste portant sur la contractualisation (1) a été l’occasion de revenir sur la Lma. Le PS étend la contractualisation à l’ensemble de la filière alors que la Lma parle de contrats bilatéraux », tiennent à préciser ses représentants. « La France soutiendra le développement de conventions de filières », écrit le PS, avec des prix minimum négociés au sein des structures interprofessionnelles. L’Etat jouerait selon le PS un rôle majeur pour assurer du bon équilibre des échanges entre les acteurs. Et le projet Pac 2013. En présentant le volet européen du document d’orientation, le PS a choisi une cible de premier choix : Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture. « Il fait des efforts mais la machine tourne à vide ». « Il parle de régulation alors que la politique de Nicolas Sarkozy n’a de cesse comme objectif de déréguler. Le président a soutenu toutes les décisions allant dans ce sens : après la fin des quotas, la remise en cause des droits de plantation de vigne. » |
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