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Blé dur assolé ou en monoculture ? Avantage à la rotation

Dans le sud-est, les productions de blé dur sur blé dur sont très fréquentes. Les céréaliers ont pourtant intérêt à introduire une autre culture dans la rotation. C’est en tous cas ce que viennent de mettre en évidence le Cetiom et Arvalis Institut du Végétal, au travers d’une étude conduite sur cinq ans avec de très nombreux partenaires.

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Blé dur assolé, un bonus de 14 q/ha


Introduire de nouvelles cultures dans la rotation.
 (© Terre-net Média)
Dans les essais pluriannuels qu’ils ont mis en place, le rendement d’un blé dur en rotation semé notamment après un oléagineux (colza, tournesol ou soja), est de 14 q/ha supérieur à celui d’un blé dur semé après un blé dur. Cette perte de rendement de 27 %, en moyenne s’explique selon les techniciens, à la fois par un développement plus important des maladies (piétin échaudage et fusarioses du bas de la tige), une recrudescence des ravageurs (zabres) et une pression plus forte des adventices. Ces effets pénalisants sont d’ailleurs amplifiés en situations de travail du sol simplifié.

Un PS plus élevé

Les blés durs assolés ont aussi en moyenne un Poids spécifique de 1,1 point supérieur à celui des blés durs en monoculture. En revanche, la teneur en protéines des blés durs sur blés durs est légèrement supérieure, de 0,2 point à celle des blés durs assolés.

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