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Essais 2010 Arvalis Orges d'hiver

Retrouvez les résultats des essais 2010 d'Arvalis-Institut du végétal pour les orges d'hiver, région par région.

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La production d'orges d'hiver
en 2010 
accuse une baisse de 15 %
par rapport à 2009. (© Terre-net Média)

Orges d'hiver Arvalis-Institut du végétal révèle que selon les dernières prévisions, avec environ 7,8 millions de tonnes, la production d’orges d’hiver et d'escourgeons 2010 accuse une baisse significative de 15 % par rapport au record établi en 2009.

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L’effet réduction de surfaces de 9 % (1.200 millions d’ha en 2010 contre 1.320 en 2009) est doublée d’une diminution du rendement d’environ 6 % (64,7 q/ha, selon les dernières estimations, en 2010 contre 68,5 en 2009, record absolu). Le rendement moyen réalisé en 2010, proche de 65 q/ha, s’inscrit dans la moyenne des récoltes 2005 - 2009, tout en étant meilleur que prévu en fin de campagne. Les régions du Nord et de l’Est de la France réalisent toujours les meilleurs rendements comparativement aux autres régions, selon un gradient nord - sud. Mais ce sont également ces mêmes régions, auxquelles il faut rajouter PoitouCharentes, qui connaissent les plus fortes réductions de rendement entre 2009 et 2010.

Retour sur une campagne marquée par un climat chaotique !

Les faits de la campagne Effets sur rendement et qualité brassicole
Semis précoces souvent dans des sols secs. Levées retardées et hétérogènes.
Hiver rigoureux souvent accompagné d’une couverture neigeuse. Rien à signaler hormis, ici ou là, Estérel, sensible au froid, éclairci.
Généralisation de la mosaïque (pathotype 2). Moins nuisible que la mosaïque (pathotype 1) à laquelle toutes les variétés sont résistantes, le développement de ce virus reste préoccupant.
Mauvais contrôle de l’enherbement en mauvaises herbes. Préjudiciable au rendement sur les semis les plus précoces.
Début montaison en retard d’environ une semaine sur la médiane.  A priori contraire à la stratégie d’évitement de l’échaudage pour cette espèce qui a comme point fort sa précocité.
Sécheresse sévère en avril, voire début mai, soit pendant la période de montaison. Déficit du nombre d’épis / m².
Carences induites en azote pouvant affecter la fertilité des épis puis limiter la teneur en protéines.
Pluviosité au cours des deux dernières décades de mai. Favorable à la production d’épis / m² donc au rendement… donc à des teneurs en protéines contenues.
Développement plus que discret des maladies. Favorable au Pmg comme au calibrage.
Verse contenue. Favorable au Pmg comme au calibrage.
Fraîcheur et humidité au cours du remplissage des grains. Favorable au Pmg comme au calibrage.
Campagne tardive jusqu’au stade maturité physiologique. Sans conséquences, cette campagne finie sans échaudage.

Au final, le mode d’élaboration du rendement 2010 s’établit sur la base de :
- déficit de grains / m² d’abord expliqué par un déficit d’épis / m² d’autant plus sévère que la sécheresse est marquée en avril et que le sol est superficiel. Secondairement, un défaut de fertilité des épis dans les situations sèches ayant connues des carences induites en azote en cours de montaison.

- un poids de mille grains élevé qui sauve un peu la mise dans les situations les plus déficitaires en grains / m², d’une part et qui permet d’accéder à de bons rendements dans les autres situations.

Du côté de la qualité brassicole :
- un calibrage d’un bon niveau tout comme l’est le Pmg, ces deux caractéristiques étant très liées.
- une teneur en protéines contenue dans la fourchette « brassicole ».


(Cliquez sur l'image pour accéder au dossier) (© Terre-net Média)

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