Lma votée à l'Assemblée nationale Un tournant majeur pour l'agriculture française, selon Bruno Le Maire
Lors des débats parlementaires, les députés ont enrichi le texte d’amendements qui ne relèvent pas seulement de la contractualisation et de la régulation de l’activité agricole. Certains d’entre eux sont des réponses apportées à de vieilles revendications professionnelles tandis que d’autres tentent de renforcer la dimension économique de l’activité agricole, quitte à déplaire aux environnementalistes. Lors d'un point presse ce mercredi 7 juillet, Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, est revenu sur le projet de loi voté hier par "une large majorité" de députés.
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La Lma, enrichie par les députés. (© Terre-net Média) |
En attendant, les mesures du texte voté par les sénateurs et les députés vont au delà des objectifs initiaux : développement de la contractualisation entre agriculteurs et industriels avec l'obligation de contrats écrits, amélioration de l'organisation des filières, développement des interprofessions ou encore couverture des risques pour les agriculteurs.
Des débats ont été constructifsMercredi 7 juillet, le ministre de l’Agriculture s’est réjoui que la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche « ait été votée à une large majorité à l’Assemblée nationale ». Pour en savoir plus lire l'article sur les "pôles d’excellence rurale" en cliquant ici |
Réduire l'artificialisation des terres agricoles...
Le volet foncier du texte de loi voté conforte l’instauration d’une taxe sur les plus values dégagées par la vente de terrains constructibles. A la demande des jeunes agriculteurs, le produit de la taxe sera affecté à l’installation.
Pour tenter de réduire l’artificialisation de terres agricoles, les nouveaux Scot (schéma de cohérence territoriale) et les Plans Locaux d'Urbanisme (Plu) en zone hors Scot seront soumis à l'avis de la commission départementale de consommation des espaces agricoles. La mesure concerne aussi les Scot amenés à être révisés. Enfin, les députés ont maintenu la réforme du calcul du fermage et, les nouveaux minima et maxima des loyers des maisons en location seront applicables aux baux en cours.
Prochaines étapes avant adoption définitiveLa Commission Mixte Paritaire se réunira le 8 juillet et la deuxième lecture en séance publique au Sénat et à l'Assemblée Nationale est programmée pour le 12 juillet, la session parlementaire se clôturant le 13 juillet. |
Avant et pendant les débats, les syndicats n'ont hésité à faire appel, en coulisse, à des députés pour présenter de nouveaux amendements. Voire, pour en soutenir d'autres présentés par des parlementaires eux-mêmes.
Le plus médiatisé (Amendement Le Fur) d'entre eux, a porté sur l'assouplissement des règles d'installation des élevages. Le tollé des environnentalistes et la volonté du gouvernement d’éviter toute polémique ont conduit les députés à décider de régler l’affaire par décret. Attendu avant le 31 décembre 2010, il précisera les règles applicables pour des regroupements d'élevage et le régime d'installation de ces regroupements. Par ailleurs, les délais de recours relatifs aux installations classées ont été ramenés à un an.
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