Réforme de la Pac La France estime avoir le soutien de 20 sur 27 Etats
Une vingtaine d'Etats européens sur 27 rejoindrait la déclaration conjointe franco-allemande qui prône le maintien d'une Politique agricole commune forte, a indiqué mardi le ministre français de l'Agriculture Bruno Le Maire.
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Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture français. (© Terre-net Média) |
Paris et Berlin y opposent aussi une fin de non-recevoir à l'idée, avancée par plusieurs Etats d'Europe de l'Est comme la Pologne, d'un taux de répartition unique des aides pour réformer l'actuelle clé de répartition fondée sur des niveaux de production historiques. En marge de la réunion de La Hulpe, son homologue polonais Marek Sawicki a au contraire estimé que la position commune franco-allemande était "une tentative peu réussie d'exercer des pressions sur d'autres Etats", et qu'elle était "une position très conservatrice, qui défend les intérêts des agriculteurs français et allemands mais pas ceux des autres pays".
"Il n'y aura pas de révolution de la Pac et une révolution de la Pac n'est pas souhaitable", a rétorqué M. Le Maire, jugeant qu'en dehors de la question de la répartition des aides directes, "la Pologne partage la philosophie" du projet franco-allemand. Bruxelles entend présenter les grandes lignes de sa proposition de réforme le 17 novembre, afin de proposer des mesures concrètes en juillet 2011.
Le Dbv et la Fnsea très satisfaitsLes deux syndicats majoritaires allemand (Dbv) et français (Fnsea) « se félicitent que l’Allemagne et la France se soient accordées sur une position commune en c qui concerne le développement futur de la politique agricole de l’UE. Ainsi une ligne de compromis solide a pu être développée préalablement au début des négociations concrètes au sein de l’Union européenne et une majorité des Etats membres peut désormais s’y rallier ». Les deux syndicats soulignent par ailleurs dans un communiqué commun « la séparation entre le premier et le deuxième pilier de la politique agricole de l’UE : ainsi peut se conjuguer une politique économique de production financée par l’UE au travers du 1er pilier et la volonté de répondre aux attentes sociétales dans le domaine de la protection des animaux, de l’environnement, de l’occupation et de la gestion des territoires par les dotations du 2ème pilier cofinançable par les Etats-membres. » F.H. |
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