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Sondage / Revenu des producteurs de grandes cultures Après deux années de crise,les producteurs de grandes cultures pansent les plaies

Question revenu, la priorité des producteurs de grandes cultures, pour les mois à venir, est l’apurement des comptes après deux années de crise, qui ont laissé des cicatrices. L’absence de lisibilité sur l’avenir de la profession se traduit par le soutien mitigé, qu’apporterait une majorité des agriculteurs à leurs enfants, s'ils décidaient de s’installer.

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(© Terre-net Média)
La flambée des prix des céréales et la hausse inattendue de leur chiffre d‘affaires sont, pour 60 % des agriculteurs sondés par Terre-net Média, « une occasion pour redresser les comptes de l'exploitation » (premier sondage réalisé fin août).

 


(© Terre-net Média)

 

 

 

 

 

 

 

  Le résultat porte sur 4.748 agriculteurs (voir diagramme ci-dessous) et il est tout à fait cohérent avec les résultats d'un deuxième sondage, mis en ligne la semaine dernière, portant sur 2.316 votants. Ce dernier souligne que près d’un agriculteur sur deux ne va pas investir car sa priorité est l'apurement de ses comptes. « Certains seraient tout de même contraints de décapitaliser», souligne un forumeur de Mayenne.

42 % des agriculteurs encourageraient leurs enfants à s'installer


(© Terre-net Média)
Mais d'après le premier sondage réalisé fin août, notons cependant que parmi eux, certains vont  en fait privilégier la prévoyance, en se constituant une épargne de précaution en prévision d’une prochaine crise. Conséquence cohérente: seul un quart des 2.316 agriculteurs sondés réaliserait des investissements inférieurs à 20.000 euros.

Un indice de confiance sur l'avenir de la profession agricole qui ne trompe pas est  le soutien que les agriculteurs apporteraient à leurs enfants s' ils décident de s'installer. Selon les résultats un troisième sondage, réalisé mi-septembre durant la Finale nationale de labour et portant sur l’installation des jeunes,  une majorité relative des agriculteurs (42 %) serait prête à encourager leurs enfants à reprendre une ferme, s'ils en émettaient le désir, et 33 % les en dissuaderaient.

 

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