Au congrès du Copa-Cogeca Des aides directes « plus vertes » pour l'après 2013 inquiètent
La Pac post-2013, réfléchie à Bruxelles, reposerait encore sur deux piliers, mais la conditionnalité des aides directes serait encadrée par un cahier des charges « plus vert ». Les congressistes redoutent, dès à présent, de telles dispositions.
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Dacian Ciolos, commissaire européen à l'Agriculture. (© Terre-net Média) |
Les congressistes, partisans d’une Pac forte, « demandent à la Commission, aux eurodéputés et aux ministres européens, d'agir avec prudence avant d'apporter des changements significatifs à la Pac » en intégrant « des règles environnementales coûteuses dans le premier pilier de la Pac ».
« Le Copa-Cogeca soutient pleinement la préservation des zones rurales, mais il estime que la meilleure façon d'atteindre cet objectif est de garantir, aux agriculteurs, une situation économique viable avec des revenus équitables ».
« La Pac est une politique pour les citoyens de l'UE, portée par les agriculteurs »
Invité au congrès, le commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos a déclaré être « ouvert au dialogue, mais la ligne rouge est que la future politique doit avoir une cohérence, qui soit facile à comprendre par les contribuables. La Pac est une politique pour les citoyens de l'UE, portée par les agriculteurs ».
La Pac actuellement réfléchie à Bruxelles conserverait, selon Dacian Ciolos, ses deux piliers :
- « le premier pour répondre à trois objectifs clefs à l'échelle européenne sur une base annuelle » : l'approvisionnement alimentaire, l'utilisation durable des ressources naturelles et le développement équilibré de nos territoires,
- « le second afin de donner, dans un cadre pluriannuel, la flexibilité nécessaire aux Etats-membres pour soutenir la modernisation du secteur agricole et atteindre nos objectifs ».
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