Semences de luzerne et trèfle Fnams : « Les prix des semences de la récolte 2010 tirés vers le bas par le marché export »
La Fnams et les producteurs de semences de luzerne et de trèfle dénoncent dans un communiqué un système de rémunération basé sur des indicateurs d’un marché à l’export qui brade les productions françaises. Les responsables professionnels de la Fnams travaillent ainsi à rechercher des accords acceptables par tous, seuls garants de la pérennité de la filière des semences fourragères en France.
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Assurer une stabilité de la rémunération d'une année sur l'autre
La fédération précise que, pour sortir de l’impasse, un groupe de travail interprofessionnel a œuvré tout au long de l’année pour intégrer les indicateurs économiques dans les négociations et ainsi permettre d’assurer une certaine stabilité de la rémunération d’une année sur l’autre. Désormais, la référence de prix négociée par espèce à l’échelle nationale se construit en deux temps. En septembre-octobre, une valeur d’acompte est fixée sur la base de l’évolution des coûts de production. En décembre-janvier, la valeur du solde est déterminée en fonction des indicateurs de marchés et des prix des cultures concurrentes. Le souhait des agriculteurs est ensuite d’organiser des réunions régionales avec chacun des établissements semenciers pour tenir compte des spécificités régionales de production.
Les prix bas à l'export dévaluent la production française
La réunion interprofessionnelle du 5 octobre dernier a permis de trouver des accords sur les valeurs d’acompte à verser à la récolte (luzerne : 112 €/q et trèfle violet : 105 €/q). Les négociations de décembre sur le solde à payer s’annoncent quant à elles très difficiles. En effet, l’annonce de prix très bas pour des marchés exports très concurrentiels déprécie la valeur des productions françaises. La Fnams souhaite la vigilance des multiplicateurs pour la signature des prochains contrats, les prix actuellement envisagés ne permettant plus d’assurer la rentabilité de ces productions et encore moins de compenser leur moindre compétitivité par rapport aux grandes cultures.
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