Unesco Réactions après l'inscription du repas français au patrimoine de l'humanité

Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture. (© Terre-net Média)

« Cette décision consacre la grande richesse du patrimoine alimentaire et culinaire français », écrivent dans un communiqué les deux ministres, selon lesquels cette inscription implique « la mise en oeuvre d'un certain nombre de mesures concrètes », notamment en matière d'accompagnement éducatif dans les écoles.

Les deux ministères assurent qu'ils vont collaborer « pour valoriser les produits alimentaires et les savoir-faire culinaires, encourager le tourisme gastronomique sur nos territoires, et développer la promotion du patrimoine alimentaire français à l'international ».

Roland Héguy, président de l'Umih, principal syndicat de restaurateurs, déclare à l'Afp que « les restaurateurs ont dorénavant une responsabilité, qui est de maintenir le niveau ». Cela va « tirer la profession vers le haut, notamment dans tout ce qui est respect des produits et des saisons, c'est-à-dire la vraie gastronomie par rapport à la cuisine de réchauffage ».

Une formidable reconnaissance selon la Fnsea 

Pour Jean-Michel Lemétayer, président de la Fnsea, premier syndicat agricole français, c'est une « formidable reconnaissance parce qu'il y a un lien très fort entre agriculture, produits de terroir et gastronomie. Cela ne peut que favoriser plus encore la mise en valeur du savoir-faire agricole dans toute la diversité agricole et alimentaire de notre pays », a-t-il dit à l'Afp. « Cela doit nous encourager à défendre nos produits locaux, ramener nos gens et les consommateurs à plus de proximité et enfin cela va forcément donner un plus à l'image de la France dans le monde ».

Jérôme Despey, président du conseil spécialisé vins de l'office public FranceAgrimer, estime que cette inscription est « un élément capital pour valoriser l'ensemble des efforts que les agriculteurs font au quotidien pour nourrir les populations et leur permettre d'avoir au quotidien des produits de qualité ». « Maintenant, il va falloir passer au concret, sur le plan de l'éducation, des manifestations culturelles où l'agriculture » devra être présente, a-t-il estimé. « Il est important que nos ministres concernés mettent en place rapidement des actions concrètes et apportent de la lisibilité par rapport à cette inscription », a-t-il conclu.