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Agroalimentaire Bruno Le Maire et Eric Besson mettent en place le comité stratégique de l'agroalimentaire

Les ministres de l'Agriculture et de l'Industrie ont mis en place, mardi, le comité stratégique de l'agroalimentaire. Il s'attachera en priorité à améliorer l'image de la filière auprès des consommateurs.

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Selon Bruno L e Maire, « il faut mettre fin aux querelles de clochers ».
(© Terre-net Média)
Ce comité est le huitième mis en place à l'issue des états généraux de l'industrie avec, pour objectif, de mieux structurer l'industrie française en filières plus compétitives. Au total, onze comités sont prévus.

Comptant une quarantaine de personnes représentatives de l'ensemble des acteurs de la filière (producteurs, industriels, distributeurs, syndicats, salariés, pouvoirs publics...), le comité sur l'agroalimentaire est chapeauté par Jean-René Buisson, patron de l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), qui en assure la vice-présidence. Le comité est présidé par les deux ministres.

Redonner une image positive de l'industrie agroalimentaire

M. Le Maire a appelé à « l'unité » et à « mettre fin aux querelles de clochers » au sein du secteur pour permettre, à la France, de remonter à la première place des pays exportateurs de produits alimentaires transformés. Le ministre de l'Agriculture a évoqué les dissensions entre producteurs, industriels et distributeurs ou encore entre les syndicats agricoles, qui n'ont cessé ces derniers mois de ponctuer la vie du secteur.

En tête du classement en 2004, l'Hexagone est aujourd'hui rétrogradé à la 4e place des exportateurs derrière les Etats-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas. M. Besson, successeur de Christian Estrosi, qui avait commencé à mettre en place ces comités, a annoncé que celui sur l'agroalimentaire « fera des propositions d'ici la fin du premier semestre 2011 » pour « renforcer l'image des industries agroalimentaires » et « doper les exportations », notamment.

M. Buisson a lui insisté sur la priorité de « redonner une image positive de l'industrie agroalimentaire ». Selon lui, ce « déficit » explique en grande partie les difficultés du secteur à recruter parmi les jeunes alors que des milliers d'emplois sont à pourvoir.

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