Login

Réforme de la Pac La Hongrie rejoint la position franco-allemande

La Hongrie, qui présidera l'Union européenne (UE) au premier semestre 2011, s'est ralliée à la position franco-allemande sur la réforme de la Politique agricole commune (Pac), ont indiqué les ministres hongrois et français de l'Agriculture jeudi dans un communiqué.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.


Paris et Berlin sont notamment contre la suppression des aides
directes aux agriculteurs. (© Terre-net Média)

« La Hongrie considère, avec satisfaction, la position des gouvernements français et allemand pour une Politique agricole commune forte au-delà de 2013, qui est une contribution importante au débat en cours », écrivent Bruno Le Maire et Sandor Fazekas.

Pour MM. Le Maire et Fazekas, la crise laitière de 2009 « rappelle que la Pac doit assurer une nouvelle régulation des marchés pour protéger les agriculteurs de la volatilité des prix ».

La France espère rallier une vingtaine de pays de l'UE

La France et l'Allemagne se sont prononcées, en septembre, pour une Pac avec une forte régulation et contre un modèle à taux unique (« flat rate ») de répartition des aides. Paris et Berlin sont notamment contre la suppression des aides directes aux agriculteurs.

Après l'Autriche en début de semaine, la Hongrie est le deuxième Etat membre de l'UE à rallier le duo franco-allemand depuis la présentation, la semaine dernière par la Commission européenne, des grandes lignes de la réforme de la Pac. Le projet européen prévoit une redistribution, plus équilibrée, des aides directes aux exploitants agricoles et veut promouvoir une agriculture européenne plus verte.

L'Italie a, pour sa part, fait savoir qu'elle partageait de nombreux points de vue avec la France et l'Allemagne. La France espère rallier une vingtaine de pays de l'UE à la position franco-allemande sur la réforme de la Pac. « Grâce à la France, la Pac va être préservée et la régulation est revenue au coeur du débat », se réjouit par ailleurs Bruno Le Maire, dans un entretien jeudi au quotidien Libération.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement