En Lorraine La première huile de massage à la mirabelle
Après les confitures, la liqueur, le whisky ou l'eau de toilette, un producteur de mirabelles de Lorraine a lancé une huile de massage, une première qui a nécessité deux ans de recherches.
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Gendre d'une famille de producteur-céréalier « depuis 1890 », M. Dupic se fait remarquer depuis quelques années pour son audace dans la diversification de la production de la petite prune jaune. Il a notamment lancé un parfum à la fleur de mirabelle il y a quelques mois.
« Cela a bien marché, alors on a eu envie de lancer une gamme de soins. Il n'y avait pas de raison qu'il n'y ait que des huiles d'abricot ou de pêche », sourit-il. Il lui a tout de même fallu deux ans de tâtonnements et d'essais infructueux pour trouver la bonne formule de son « huile tonique », notamment après des tests auprès de kinésithérapeutes et spécialistes de soins des centres thermaux.
Une « huile légère, hydratante, qui rend la peau veloutée »
« Au début, elle était trop grasse. Il fallait une huile qui permette de s'habiller immédiatement après application », confirme la belle-mère du producteur, Anne-Marie Gallet, qui ne cesse de vanter « le plaisir du toucher et le plaisir de l'odorat » de son nouveau produit. Extraite de l'amandon du noyau de la mirabelle, l'huile est pressée à froid puis mélangée à de l'huile de pépin de raisin et parfumée à l'essence de fleur de mirabelle. « Nous avons à nouveau fait appel à notre "nez" de Grasse, avec qui nous avions collaboré pour créer l'eau de toilette », explique Christophe Dupic, qui garde secrète la formule exacte.
Reste que le produit est rare et coûteux à la production : 25 kg de mirabelles « et plusieurs dizaines d'euros de matière première » sont nécessaires pour fabriquer un flacon de 100 ml d'huile tonique, souligne le producteur, qui s'est associé avec le centre thermal d'Amnéville (Moselle) pour lancer son produit cette semaine. « Ce sont eux qui nous ont suggéré de réfléchir à des produits de soins à base de mirabelles, pour défendre la région. Cela nous a vraiment motivés et poussés à aller jusqu'au bout, car parfois nous nous découragions lors des tâtonnements », raconte Anne-Marie Grallet.
Au final, les producteurs de Rozelieures sont fiers d'avoir créé une « huile légère, hydratante, qui rend la peau veloutée », alors que Christophe Dupic insiste sur « l'équilibre et la stabilité » de la solution, qui présente près de deux tiers d'acide oléique. « Cela en fait un excellent anti-oxydant », jure-t-il. L'huile de massage, baptisée « L'or du verger » est vendue sur place et sur internet (www.maisondelamirabelle.com) pour 32 euros le flacon de 100 ml. Elle est également distribuée dans les parfumeries et les grands magasins de l'Est.
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