Marchés des céréales L’Europe revend ses stocks d’orge
La première adjudication du 29 novembre dernier a porté sur 38 mille tonnes de blé et 185 mille tonnes d’orges car les prix proposés par les opérateurs étaient trop bas. L’exportation vers les pays tiers est de plus en plus envisagée.
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L'orge semble susciter moins d'intérêt sur les marchés. (© Terre-net Média) |
En comparaison, la revente des 2,7 Mt d'orge semble avoir suscité moins d'intérêt si l'on en juge par les volumes demandés et par les prix offerts : 1,006 Mt d'offres, sur lesquelles la Commission n'a pas accepté plus de 185.000 t, au motif de prix proposés trop bas par rapport aux prix de marché. Un examen plus détaillé des offres montre que l'intérêt des opérateurs a été plus ou moins marqué d'un Etat membre à l'autre.
Un galop d'essai pour tester la politique de prix.
En Allemagne, où est détenu le plus gros volume, les opérateurs ont demandé 30 % des quelque 1,1 Mt et obtenu près de 87.000 t.
Après cette 1ère adjudication, qui pour une part constitue un galop d'essai permettant à la fois aux opérateurs de tester la politique de prix de la Commission et à cette dernière d'évaluer les besoins du marché, la suivante, prévue le 9 décembre, sera sans doute plus révélatrice de l'intérêt réel des acheteurs et des intentions de la Commission.
Les volumes d'orge issus des stocks d'intervention sont également susceptibles de partir à l'exportation, dans un contexte mondial (faible disponible ukrainien et besoins fourragers russes) toujours porteur pour l'origine communautaire.
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