Blé éthanol Révision des contrats pour l’approvisionnement de Lillebonne

L'envolée des cours force à revoir les conditions des contrats blé éthanol. (© Terre-net Média)

Les coopératives engagées dans le pôle céréales de Tereos Internacional ont obtenu la révision des contrats blé éthanol passés pour l’approvisionnement de l’usine de Lillebonne. Ce pôle céréales rassemble Agora, Agrial, Axereal, Axion, Cap Seine, Cerena, Cohesis, Comptoir Hochfelden, Noriap, Unéal et Valfrance. Après accord passé avec Tereos, la deuxième période de contrats qui courait jusqu’à 2016 inclus, se limite désormais à 2015, soit quatre ans.

Par ailleurs, plusieurs organismes stockeurs, dont Unéal et Agora, ont proposé, à partir de 2012, un prix minimum garanti situé autour de la moyenne du marché des six dernières années à 135 €/t. Et ce, en parallèle, à partir de la récolte 2013, d’un prix indexé sur de nouveaux critères tels le marché de l’éthanol et celui du blé qui remplacera le prix actuel fixé sur le niveau de revente des drêches et du blé éthanol. Plusieurs coopératives laissent également à leurs adhérents la possibilité de réduire leur niveau d’engagement en volume.

Un prix intéressant à long terme

« Un prix de 135 €/t peut paraître bien faible par rapport aux niveaux actuels, concède-t-on chez Unéal. Pourtant, un prix minimum garanti de 135 €/t sur une si longue période présente un réel intérêt car nous pouvons avoir à nouveau d’ici 2015 des renversements de tendance et revenir à du blé à 110/120 €/t. Par ailleurs, le taux d’engagement du producteur, le plus souvent inférieur ou égal à 8 % de sa production de blé, limite les risques. »

Le groupe Tereos a créé Tereos Internacional en 2010, devenue alors l’entité unique au niveau mondial regroupant les activités de diversification du groupe Tereos : sa filiale cotée au Brésil, Açucar Guarani, et ses actifs céréaliers en Europe (Syral, Benp, Dvo et leurs filiales) ainsi que ses actifs canne à sucre dans l’océan Indien. Tereos Internacional, ancrée à la fois au Brésil et en Europe, couvre, pour le groupe, la production de sucre, des produits amylacés et de l’alcool, notamment pour l’industrie alimentaire, et des bioénergies (électricité et bioéthanol).