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Conjonture prix/charges La Fnsea se mobilise pour que les éleveurs puissent augmenter leurs prix

La Fédération nationale des structures d'exploitations agricoles a annoncé vendredi de prochaines « actions sur le terrain » en soutien aux éleveurs qui réclament de pouvoir répercuter la hausse de leur coût de revient sur les prix au consommateur.

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La Fnsea a lancé un mot d'ordre national auprès de ses adhérents
pour des actions sur le terrain afin d'obtenir une hausse des prix
de la viande.
(© Terre-net Média)
La Fnsea lance « un mot d'ordre national » auprès de ses adhérents pour des « actions sur le terrain » afin d'obtenir une hausse des prix de la viande, a déclaré à l'Afp Christiane Lambert, vice-présidente de la Fnsea, à quelques jours de l'ouverture du salon de l'agriculture à Paris. Le syndicat souhaite aussi rappeler aux industriels et distributeurs leur obligation d'indiquer l'origine de la viande pour mettre en avant la production française.

Le « double discours » du président de la République Nicolas Sarkozy

Des actions sont prévues auprès des grandes et moyennes surfaces (Gms) ainsi qu'auprès des grossistes qui livrent les collectivités (cantines,...). Mme Lambert s'interroge sur le « double discours » du président de la République Nicolas Sarkozy qui défend les agriculteurs tout en voulant maintenir le pouvoir d'achat du consommateur. « Quand le pétrole augmente, le carburant augmente à la pompe. Et personne ne trouve cela anormal », fait valoir Mme Lambert. « Quand les charges des agriculteurs augmentent, il faut pouvoir passer les hausses », selon elle.

L'envolée des cours mondiaux des matières premières agricoles a entraîné une flambée des prix de l'alimentation animale. Pour le porc, l'alimentation a augmenté en moyenne de 50 % depuis juillet. « Il faut compter 95 euros pour sa seule alimentation alors que le producteur ne touchera environ que 110 euros » à la vente à l'abattoir, a-t-elle ajouté. Selon elle, « ce prix ne permet pas de couvrir les autres charges et d'assurer un revenu au producteur ». La situation est similaire dans la volaille. Les producteurs ont toutefois réussi à faire passer des hausses auprès des distributeurs qui ont permis « de couvrir partiellement la hausse des coûts de production », a précisé Mme Lambert.

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