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Weather market Séisme et tsunami au Japon

Le Japon a été frappé, vendredi 11 mars, par un séisme de magnitude 8,9 sur l'échelle de Richter. A la suite de ce séisme, un tsunami est venu frapper les côtes niponnes, principalement la zone de Tôhoku, au Nord Est du pays. Les impacts réels sont encore difficiles à évaluer dans cette région majoritairement rurale, qui représente 25 % de la production de riz au Japon, évaluée à 7,7 millions de tonnes par an.

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D'importantes réductions de la production de riz sont à
prévoir pour la prochaine campagne. (© Terre-net Média)

Les semis de riz de printemps, sensés débuter en mai, risquent d'être fortement compromis. D'importantes réductions de la production sont donc à prévoir pour la prochaine campagne, qui devront être compensées par des importations.

Le Japon est d'ailleurs un importateur majeur de grains sur la scène internationale, en particulier en maïs avec 11,5 Mt achetées cette année, surtout d'origine américaine.

Les besoins en maïs pour la filière animale pourraient pourtant être en partie remplacés par de la viande. En effet, parmi les nombreuses infrastructures détruites, les experts locaux estiment que près de 17 % des installations de la filière animale ont été réduites à néant.

La menace nucléaire est réelle

Pour finir, la menace nucléaire est réelle après les incidents sur la centrale nucléaire de Fukushima, située à seulement 250 km de Tokyo. Les regards du monde entier sont rivés sur les retombées possibles de ces fuites radioactives. Dans les faits, les possibilités de propagation d'un nuage radioactif sont évaluées, selon la quantité de particules radioactives émises et la durée de l'émanation. Une modélisation numérique des conditions météorologiques en altitude est ensuite nécessaire pour évaluer la zone possiblement affectée, en fonction des mouvements verticaux de masses d'air et des vents.

Dans le cas du Japon, le système de vents dominants souffle de la côte Est vers l'Océan Pacifique en cette saison, ayant en principe pour effet de dissiper les rejets radioactifs vers le large. En revanche, des anomalies locales ont été observées à quelques jours des explosions nucléaires. De plus, des inversions thermiques ont pour effet d'emprisonner la radioactivité dans les basses couches de l'atmosphère. Pour finir, les prévisions météo, concernant les précipitations notamment, peuvent permettre de déterminer où et quand ces particules sont susceptibles de retomber au sol.

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