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Billet d'humeur Faut-il faire confiance aux financiers

Les marchés évoluent principalement en fonction de deux paramètres, les fondamentaux et l’environnement économique. Si le premier paramètre semble analysable de manière rationnelle, le second, animé souvent par les acteurs financiers, ne semble pas toujours cohérent.

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Le tsunami au Japon a entrainé en mars un repli généralisé de toutes les matières premières, qu’il s’agisse de produits agricoles ou non. Ainsi le comportement moutonnier des fonds et des acteurs financiers d’une manière générale a entraîné un repli de l'ensemble des cours des céréales. Faut-il en conclure qu’après un tsunami les gens ne mangent plus ? L’argument des fonds est de dire que la troisième puissance mondiale connaissant un incident majeur va voir son Pib et sa croissance s’effondrer de manière telle que l’ensemble de l’économie mondiale va en être affectée.

Si on peut se poser effectivement des questions sur des secteurs comme l’électronique ou l’automobile, qu’en est-il des produits de première nécessité que sont ceux de l’alimentaire ? Les acteurs financiers agissent souvent sans discernement et ne raisonnent que par allocation d’actifs. Ainsi le dernier élément majeur en date pris en compte par les financiers est la réponse à la question, que va faire la Fed en termes de politique monétaire aux Etats-Unis ? Monsieur Bernanke, président de la Fed , va-t-il poursuivre sa politique monétaire laxiste avec des taux d’intérêts nuls ou va-t-il durcir cette dernière pour combattre l’inflation ? Peu importe, les fonds liquident leurs positions tous secteurs confondus, y compris une nouvelle fois sur les matières premières agricoles, alors que le stress hydrique perdure sur tout le Nord Europe.

Dormez en paix bonnes gens, en cas de pénurie alimentaire nous pourrons toujours nous nourrir de billets…….d’humeur….


(© Terre-net Média)

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