Weather market Quelques gouttes bien insuffisantes
L'évolution des conditions climatiques continue de captiver l'attention des opérateurs des marchés des grains. En effet, en cette période de "sécheresse exceptionnelle", où le manque de pluviométrie a d'ores et déjà entamé le potentiel de rendement, la moindre prévision de passage dépressionnaire peut entraîner des corrections sur les marchés des matières premières.
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Le déficit hydrique important, dû au manque de pluviométrie depuis cet automne et plus particulièrement depuis février, touche principalement la moitié nord de l'Europe.
En France, la production de blé est attendue en baisse de plus de 10 %. La situation est similaire dans le Sud du Royaume-Uni et l'Allemagne, tandis qu?à l'Est, la situation est moins sévère, en Pologne, Ukraine ou Roumanie.
Un état des sols comparé à celui de 1976
Au-delà du manque de précipitations sur les cultures, le déficit hydrique se fait également ressentir sur les nappes phréatiques. Par conséquent, le gouvernement a déjà mis en place des restrictions à l'usage de l'eau, touchant actuellement 54 départements français, contre 44 départements au 23 mai.
A cela, s'ajoutent des températures plus chaudes que la normale. En effet, la France connaît son printemps le plus chaud depuis 1900 selon Météo France. En conséquence, l'état des sols est bien souvent comparé à ce qu'il en était en 1976 lors de la grande sécheresse. Dans de telles conditions, les opérateurs continueront de suivre l'évolution des conditions climatiques et les conséquences de cette sécheresse exceptionnelle.
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