A une semaine du 45ème congrès JA revisite le financement de l’installation aidée (Mise à jour le 2 juin 2011)
La bonification des prêts et la Dja ne sont plus adaptées pour financer des projets d’installation de 180.000 euros en moyenne, selon JA. Son président Jean Michel Schaeffer et Nicolas Maurel, rapporteur du rapport d’orientation qui sera présenté au 45ème congrès à Rodez, proposent la création du Fedija, un fonds dédié au cautionnement des prêts, et d’une Acreja, une aide à la reprise et à la création d’entreprise Jeune agriculteur. Enfin, le plan de développement économique (Pde) de chaque agriculteur comporterait des scénarios alternatifs avec des modifications apportées au projet originel pour montré que le projet est en mesure de faire face à des situations imprévisibles durant la phase d’installation.
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Le rapport d’orientation qui sera présenté aux congressistes, évidemment axé sur la transmission et l’installation, traduit une nouvelle fois la volonté d’adapter la viabilité des projets des futurs agriculteurs aux difficultés rencontrées pour les faire financer. Face à une conjoncture imprévisible, les jeunes ont besoin davantage de souplesse.
Nicolas Maurel, rapporteur, propose que le projet de chaque nouveau candidat à l’installation comprenne plusieurs « plans B » avec des modifications apportées au scénario originel pour être en mesure de s’adapter à des différentes situations imprévisibles durant la période d’installation. Ces « plans B » pourraient même constituer une aide à la décision des financeurs pour accompagner le candidat.
En matière de prêts, JA propose de remplacer la bonification par un cautionnement pour accroître la capacité d’emprunt. Les 11.500 euros alloués en zone de plaine (22.000 euros en zone défavorisée) financeraient les cautions des prêts que les JA souscriraient pour s'installer.
La Dja deviendrait l'Acreja
Le syndicat pense que les taux des prêts ne seraient pas beaucoup plus élevés qu’actuellement avec la bonification car le cautionnement constituerait une garantie très appréciée des banquiers.
Ces fonds dénommés Fedija (fonds d'épargne pour le développement et l'investissement Jeunes agriculteurs) seraient placés et immobilisés durant toute la durée des prêts sur un livret spécialement ouvert à cette occasion. Celui-ci pourrait être alimenté par la suite par l’ensemble des soutiens apportés par les collectivités territoriales, ce qui contribuerait à renforcer la capacité d’emprunt du candidat à l’installation. A condition, bien sûr, que le projet à financer soit viable.
Au final, le syndicat espère que le cautionnement facilitera le financement de l’intégralité des projets. Ils portent en moyenne sur 180.000 euros.
Retour sur l'actualitéLa présentation du congrès a été par ailleurs l’occasion de faire un tour d’horizon des sujets d’actualité. |
Ces suggestions sont le fruit d’une réflexion de terrain. Elles seront présentées aux différents acteurs en charge de l’installation pour être évaluéees et au ministre de l’Agriculture. Elles ne reposent en aucun cas sur une modification du taux de cofinancement des crédits à l’installation avec l’Union européenne, actuellement de 50 %.
Autre sujet important du congrès des JA, les modifications à apporter au fonctionnement du syndicat Jeunes agriculteurs qui doit s’adapter face à la diminution du nombre de ses adhérents suite à la baisse des installations.
Sans remettre en question ses différents niveaux de représentation, le syndicat souhaite une organisation davantage centrée sur les régions avec toutes les conséquences que de tels changements impliquent pour les salariés et le financement du syndicat entre autres.
Les plafonds d’exonération des nouveaux installés Un arrêté du 17 mai 2011 publié au journal officiel du 1er juin fixe pour 2011 le plafond de l'exonération des charges sociales des jeunes agriculteurs à :
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