Rendements blé dur Des irrigations payantes
Les agriculteurs qui ont soigné jusqu’au bout leurs blés, en poursuivant l’irrigation malgré la sécheresse, se sont vus récompenser. Arvalis a réalisé un essai variétés blé dur chez Fabrice Bernard, à Bollène. Un itinéraire cultural soigné donne un résultat sans appel, puisque le rendement atteint 119,8 q/ha. Du jamais vu en blé dur !
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« Par comparaison aux références historiques - 1976 (sécheresse nationale) et 1997 (sécheresse très marquée dans le Sud-Est) - l’année en cours se situe à un niveau intermédiaire, notamment grâce à des retours de pluies, parfois très fortes, en mars qui ont permis de recharger en eau les sols. Par contre, la chaleur et le rayonnement élevés ont conduit à un assèchement plus rapide des sols qu’en 1976 alors que les niveaux de précocité accrus ont conduit à un évitement partiel de ces périodes de sécheresse. Quelques vagues de chaleur ont néanmoins touché la région (du 11 au 13 mai, puis du 20 au 30 mai), avec des risques d’échaudage conséquents », souligne Arvalis.
La persistance récompensée
Les agriculteurs qui auront soigné jusqu’au bout leurs blés, en poursuivant l’irrigation malgré la sécheresse, se seront vus récompenser. La preuve par l’exemple sur un essai réalisé par Arvalis. Dans le détail, les blés en question possédaient un excellent précédent (melon sur tomate) et ont été semés après une préparation de sol soignée (cover crop le 20 août, décompacteur le 15 septembre, vibroculteur et roulage le 15 octobre). Le semis a eu lieu à la date idéale, le 18 octobre à une densité de 300 grains/m². Un dernier roulage a été effectué le 25 octobre.
Côté conduite, le blé a reçu trois apports d’azote (total : 233 unités), trois fongicides et deux irrigations. Le 25 avril, la dose apportée était de 40 mm d’eau et le 14 mai de 30 mm d’eau. « La première irrigation a permis de garantir une excellente efficacité du dernier apport d’azote et un nombre de grains par épi optimal, souligne Arvalis.. Celle de mi-mai a servi le remplissage du grain. On combine ainsi des valeurs élevées pour les trois composantes du rendement : le nombre d’épis/m² (575), le nombre de grains par épi (47) et le Pmg (55 g). Le résultat est ce record historique de 120 quintaux de moyenne !
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