Agrihub, Cap Seine et Noriap, Malteries Soufflet, Limagrain et Brossard Unions de commercialisation, d'achats, acquisition...

La distribution se concentre pour peser sur les marchés, auprès des fournisseurs, auprès des acheteurs. (© Terre-net Média)

Un mois dans la distribution :

Cap Horn devient Agrihub

Fin septembre, le président du Conseil d’administration d’Agrihub, Christian Pèes, a présenté l’identité de la nouvelle centrale d’achat. Créée en juin 2011 par Caliance, Catelys, Euralis et Seveal, quatre des principales centrales d’achat d’agrofourniture françaises, Agrihub est une centrale d’achat supplétive qui regroupe leurs activités de référencement, de négociation et d’achats.

 Opérationnelle depuis fin août 2011, Agrihub, basée tour Montparnasse à Paris, est dotée d’une équipe de spécialistes et de moyens financiers issus des centrales et coopératives fondatrices.

Elle réalisera dès cet automne les achats de semences et de protection des plantes et, à compter du printemps 2012, les achats de nutrition des plantes, pour le compte des quatre partenaires. La relation quotidienne à l’agriculteur reste du domaine exclusif des coopératives membres. Sa gouvernance est assurée par un Conseil d’administration, présidé par Christian Pèes, et par un Comité exécutif, présidé Paul-Yves L’anthoën.

Caliance, 29 Landerneau (Cam53, Vegam, Triskalia)
Catelys, 44 Ancenis (Cavac, Cea, Even, Terrena)
Seveal, 51 Reims (Champagne Céréales, Cohesis, Emc2, Nouricia)

 

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Union de commercialisation entre Noriap et Cap Seine

Noriap et Cap Seine élaborent un projet d’union de commercialisation. Les deux coopératives travaillent ensemble depuis de nombreuses années, notamment au sein d'Union Terres de France et via la réception croisée de collecte.

 « Devant le niveau croissant de complexité de la mise en marché des productions de leurs adhérents », les conseils d’administrations de Cap Seine et de Noriap ont approuvé l'étude des modalités d'une commercialisation commune. Elle leur permettrait « d'additionner leurs compétences pour protéger et améliorer la valeur ajoutée des producteurs, dans un marché de plus en plus financiarisé et fluctuant ». L’union de commercialisation, associant les partenaires actuels des deux coopératives, sera ouverte aux intervenants partageant les mêmes valeurs et analyses.

 

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Jacquet-Brossard, futur leader mondial de la boulangerie-pâtisserie

Suite au rachat de Brossard par Jacquet en juin dernier, les dirigeants du groupe Limagrain ont souhaité revenir sur leur stratégie concernant les produits céréaliers. Daniel Chéron, directeur général de Limagrain a annoncé, lors d’une conférence de presse, « l’ambition à long terme de voir Jacquet-Brossard, acteur issu du monde agricole, devenir leader sur le marché de la boulangerie-pâtisserie, au plan international ».

Emmanuel Aimond, directeur général de Jacquet-Brossard a précisé « vouloir dans un premier temps consolider le nouveau périmètre qui représente 252 M€ de chiffre d’affaires (Jacquet 184 M€ + Brossard 68 M€). Cependant, Jacquet-Brossard dispose désormais d’une taille critique suffisante pour développer son segment pâtisserie, orientation initiée avec l’acquisition de Milcamps (gaufres, en 2008) et Crêperie Lebreton (crêpes, en 2009). Nos positions fortes, n°2 avec la marque Jacquet en boulangerie industrielle à 15 % de parts de marché en volume et n°2 avec la marque Brossard en pâtisserie industrielle élaborée à 19 % Pdm en volume, doivent être renforcées. Nous souhaitons accroître notre leadership sur les pains spéciaux (30 % Pdm), renforcer nos positions sur le pain de mie et élargir le territoire de la marque en pâtisserie. »

 

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Durst Malz, malteur allemand, dernière acquisition du groupe Soufflet

Durst Malz, l’un des principaux malteurs allemands, a signé fin septembre, un accord avec les Malteries Soufflet pour rejoindre le groupe à compter du 1er octobre 2011. Durst Malz dispose de trois sites de production en Allemagne et totalise une capacité de production annuelle de 200.000 tonnes de malt.

En 2010, son chiffre d’affaires atteint 85 millions d’euros. L’accord passé entre les deux parties est d’abord basé sur la synergie et le partage des compétences, tout en veillant à la préservation de l’identité spécifique de Durst Malz. La structure de Durst Malz restera inchangée. Cet accord n’aura pas d’impact sur l’approche commerciale déjà mise en place sur le marché allemand.