[En bref] Ogm La communication, grande responsable de l’échec des Ogm en France
Qu’ils soient « pro » ou « anti », de nombreux acteurs du monde agricole et des conseillers en relations publiques sont d’accord sur un point : la communication désastreuse, faite de part et d’autre sur le dossier des Ogm depuis 15 ans, a fortement contribué à la situation française.
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Intervenant au débat organisé par Syntec RP, le syndicat des entreprises de relations publiques, sur le sujet des Ogm le 18 novembre à Paris, Louis Orenga, directeur du Centre d’information des viandes, a souligné que « la communication est en train de tuer la concertation. Or, elle devrait être faite pour l’aider, pas pour la torpiller. »
Les personnalités agricoles invitées à ce débat, parmi elles Alain Toppan, directeur de recherche chez Limagrain, Jean-François Launay, directeur communication de l’Inra et Philippe Gracien, directeur général du Gnis, sont unanimes : la farouche opposition entre les pro-Ogm, et les militants qui s’y opposent, résulte d’une mauvaise communication de la part de tous ceux qui ont souhaité leur introduction dans l’Hexagone, et notamment du semencier Monsanto. Une communication envers le public « totalement ratée », imputable aussi, selon les intervenants, aux pouvoirs publics « qui se sont toujours réfugiés derrière la parole des scientifiques. »
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