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Fertilisation azotée et sécheresse Arvalis ne remet pas en cause le fractionnement

Même par temps sec, Arvalis-Institut du végétal assure de l'intérêt du fractionnement pour la fertilisation azotée. L'expérience 2011 a montré cependant l'intérêt de mieux prendre en compte les prévisions de précipitations pour programmer ses interventions.

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Le fractionnement reste le meilleur moyen de couvrir les besoins
de la culture, même en contexte de sécheresse. (© Terre-net Média)

« Même en contexte de sécheresse, comme celle de 2011, le fractionnement des apports d’azote sur blé est toujours d’actualité », estime Arvalis-Institut du végétal. « Dans bon nombre de situations, la campagne 2011 n’a pas permis aux cultures de valoriser correctement les engrais azotés, explique Jean-Pierre Cohan, spécialiste de la fertilisation à l’institut technique. Faute de pluie, les apports d’azote n’ont pas pu être absorbés rapidement et des pertes plus ou moins importantes selon les formes employées ont pu être occasionnées. »

Dans ce contexte très particulier, la solution azotée est d'ailleurs la forme qui a été le plus touchée. L'expert estime cependant qu’il ne faut pas pour autant remettre en cause le fractionnement des apports. « Cette méthode élaborée sur quinze années de références constitue le meilleur moyen de satisfaire les besoins en azote d’une plante », indique-t-il. Il introduit cependant un bémol dans l’approche qu’il conviendra désormais d’adopter. « La campagne 2010-2011 a montré la nécessité à l’avenir de mieux prendre en compte les prévisions pluviométriques dans la programmation des interventions. »

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