Quoi de neuf dans vos bidons ? Sorcier, défanant de Philagro - Cheminova désherbe les betteraves - Basf annonce un pipeline de 2,8 Mds€
Philagro présente Sorcier, défanant pommes de terre, comme une réelle opportunité pour les producteurs. Cheminova annonce une nouveauté pour cette campagne pour le désherbage des betteraves. Enfin, Basf fait le point sur le potentiel de ventes de ses innovations récemment autorisées et à venir.
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Philagro lance Sorcier pour le défanage des pommes de terre
Sorcier, autorisé depuis le 1er août 2011, s’inscrit, selon Philagro, comme « une réelle opportunité pour les producteurs de pommes de terre ». En effet, Frédéric Grimault, chef marché, explique que « la performance des programmes de défanage est remise en cause suite à des restrictions limitant la dose ou le nombre d’applications de défanants couramment utilisés. Ces dispositions peuvent conduire à une baisse d’efficacité du défanage. Sorcier s’intègre parfaitement dans les programmes de défanage. » Il s’applique après un défanant défoliant ou un défanage mécanique afin de détruire complètement les fanes de pommes de terre et d’éviter les repousses. Défanant dessicant de la famille des phénylpyrazoles provoquant le desséchement des feuilles et des tiges, il s’utilise à 0,8 l/ha. La formulation de Sorcier permet de l’associer à un fongicide anti-mildiou.
Cheminova promet du nouveau pour sa gamme herbicides betteraves en 2012
Cheminova annonce qu’en ce début 2012 elle travaille un mélange trois voies à base d’ethofumesate, de phenmediphame et de desmediphame, le tout dans une formulation SE (suspo-émulsion) qui offre « d’excellentes facultés de mélange et des résultats techniques ». La firme incite ainsi les distributeurs et les partenaires institutionnels à inclure cette modalité dans leurs protocoles de désherbage betteraves.
La valeur du pipeline de Basf Crop protection atteint 2,8 milliards d’euros
Basf évalue à 2,8 milliards d’euros, le potentiel de ventes de ses derniers produits développés. « En quatre ans, le capital porté par le pipeline d’innovations est passée de 1,8 à 2,8 milliards d’euros », déclare Markus Heldt, président de la division Crop protection de Basf. « Le principal moteur de cette croissance est le F 500, notre fongicide vedette, dont les ventes devraient dépasser le milliard d'euros. » Quant au Xemium, homologué fin 2011, Basf estime à plus de 200 millions d'euros son potentiel de vente. Kixor, herbicide déjà lancé en Amérique du Nord, sur plusieurs marchés d’Amérique Latine et prochainement au Brésil, doit « son succès à ses performances dans la lutte contre adventices résistantes aux glyphosates, aux Als et aux triazines ». Basf estime son potentiel de vente à 200 millions d’euros.
Le système de culture Cultivance allie des variétés de soja résistantes aux herbicides à des herbicides Basf à large spectre de la classe des imidazolinones. Résultat d’un partenariat entre Basf et Embrapa, premier institut de recherche agronomique au Brésil, Cultivance devrait être lancé sur le marché brésilien en 2013. Par ailleurs, Basf et Monsanto ont signé un accord de collaboration pour développer un système de culture résistant au Dicamba. « Il permettra d’élargir le panel de solutions disponibles pour la gestion des adventices dans les cultures telles que le soja, le coton et le maïs. » Ce système devrait être introduit aux États-Unis et au Canada dans le soja aux environs de 2015. Enfin, Basf prévoit que les solutions innovantes de Functional Crop Care, nouvelle unité dédiée à la gestion des ressources et du stress des cultures, devraient générer des revenus d’ici 2015.
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