Chicago Maïs, blé et soja en ordre dispersé

Face au repli de l'euro, qui reculait alors que de nouvelles négociations sont nécessaires entre Athènes et ses créanciers, le dollar se renchérissait. Or une hausse du billet vert pénalise les achats de matières premières libellées en monnaie américaine pour les acheteurs munis de devise étrangère. Les ministres des Finances de la zone euro ont à nouveau reporté leur décision sur un nouveau plan de sauvetage crucial pour la Grèce, car le pays n'a pas encore rempli les conditions qui lui ont été fixées, a annoncé mardi soir leur chef de file, Jean-Claude Juncker.

Une commande de 283.000 tonnes

En outre, l'agence d'évaluation financière Moody's a sanctionné neuf pays de l'Union européenne susceptibles, selon elle, d'être affectés « par les risques financiers et macroéconomiques grandissants émanant de la crise de la zone euro ». « La hausse du dollar met une pression baissière sur les produits agricoles », a résumé Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale.

Le soja a toutefois été dopé par une commande de 283.000 tonnes par un acheteur inconnu, selon le département américain de l'Agriculture (Usda). Il s'agit « sans doute de la Chine », le plus gros acheteur mondial de soja, a commenté M. Nelson. Autre élément soutenant la hausse, la sécheresse au Brésil continuait à être scrutée par le marché.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars a fini mardi à 6,3350 dollars contre 6,3950 dollars mardi sur le Chicago Board of Trade.
Le boisseau de blé à échéance mars a terminé à 6,3500 dollars contre 6,4125 dollars.
Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en mars a grimpé à 12,6250 dollars contre 12,6000 dollars.