Stratégie d'entreprise Bernard Cogniel (Beiser) : « 50 % de notre chiffre d'affaires sera réalisé sur Internet »
Spécialiste de la vente par correspondance du secteur agricole, Beiser veut d'ici deux à trois ans augmenter son chiffre d'affaires de 150 %. Le e-commerce devrait être au coeur de la stratégie commerciale de cette entreprise familliale, dont le siège se situe à Bouxwiller en Alsace. A court terme, Bernard Cogniel, président et fondateur de Beiser Environnement SA, annonce également le développement de ses gammes de produits et la conquête de nouveaux marchés.
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Bernard Cogniel, président de Beiser a confié la stratégie de développement de sa société à l'occasion d'une journée presse organisée à Bouxwiller en Alsace. D'ici quelques années les objectifs sont d'atteindre 30 millions d'euros de chiffres d'affaires (CA). En 2011, il était de 19 millions, en hausse de 22 % par rapport à l'année précédente. Selon lui, l'arrivée du gazoil non routier aura largement profité au développement des ventes de citernes (environ 60 % du CA). Tout comme la mise en place par la société d'outils de financement basés sur des micro-crédits.
Pour parvenir à relever un tel défi de croissance, la société spécialisée dans la vente de matériel agricole par téléphone part à la conquête de nouveaux marchés, comme celui des petites et moyennes entreprises ou encore celui des mairies. A l'export, Beiser concentrera ses efforts de développement en Allemagne, où un « call center » (centre d'appel) sera créé. De nouvelles gammes de produits viendront enrichir les nombreuses références de la marque (plus de 20.000).
Des commandes de 10.000 €
Cilquez sur l'image ou ICI pour lancer l'interview de Bernard Cogniel président de Beiser. |
Lancé en mai 2010, le site internet serait visité, d'après Beiser, en moyenne 400.000 fois par mois et compterait environ 5,4 millions de pages vues. Beiser aurait en 2011 enregistré près de 1.500 commandes en ligne pour un panier moyen de 1.300 €, ce qui représente un chiffre d'affaires d'environ 2 millions d'euros, dont 600.000 € « sans passer par le téléphone, uniquement en ligne » précise son président, en ajoutant que les montants des commandes sont en hausse et peuvent atteindre 10.000 €. « Il n'y a qu'Internet aujourd'hui pour permettre aux agriculteurs de gagner du temps, que ce soit pour consulter nos catalogues de produits ou pour directement passer commande ».
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