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Transport fluvial des céréales Des coopératives projettent de créer une plate-forme sur le futur canal Seine-Nord

Une dizaine de coopératives agricoles du nord-ouest de la France se sont unies pour étudier la création d'une plate-forme multimodale à Languevoisin (Somme), sur le tracé du futur canal Seine-Nord, ont-elles indiqué mardi dans un communiqué.

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Le long du canal Seine-Nord qui devrait entrer en service en 2017, le site de Languevoisin présente la meilleure localisation pour installer la plate-forme. (© Terre-net Média)

Les coopératives Sénalia, Noriap, Agora, San Terra, Capsom, Cerena, Acolyance, Cap Seine, Vivescia et l'Union nationale In Vivo, qui rayonnent sur la Haute-Normandie, la Picardie et Champagne-Ardennes viennent de créer "l'Union Canal Seine-Nord" pour étudier ce projet.

A court terme, la plate-forme doit être dédiée aux trafics des céréales, des produits agro-alimentaires ainsi que des engrais et amendements. Elle aura vocation ensuite à travailler d'autres pondéreux comme les granulats avec les acteurs des filières concernées.

Selon ces coopératives, le choix de Languevoisin s'est imposé d'abord en raison de sa localisation, "au coeur d'un bassin agricole majeur", à équidistance de Rouen et d'Anvers et au bord de la voie ferrée Le Havre-Dijon, dédiée au fret.

Connecter la Seine aux réseaux fluviaux de l'Europe du Nord

Le site présente aussi l'avantage, à leurs yeux, de posséder déjà un silo à céréales de 100.000 tonnes et une amidonnerie de blé dans son environnement. Long de 106 km, le canal Seine-Nord qui doit entrer en service à l'horizon 2017-18 doit permettre de connecter les ports du Havre, de Rouen et de Paris au réseau fluvial de l'Europe du nord. D'un coût estimé à 4,2 milliards d'euros, ce projet doit être réalisé dans le cadre d'un partenariat public-privé (Ppp).

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