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Ravageurs du blé Surveiller les cécidomyies pour ne pas louper le pic de vol

Les vols de cécidomyies sont fréquents dans les parcelles de blé mais restent de faible intensité. L'observation sera votre alliée pour que l'intervention, si nécessaire, atteigne l'insecte au moment propice. Les pucerons apparaissent également, pour l'instant, bien régulés par les auxiliaires.

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Pour évaluer le niveau des populations de cécidomyies, il est possible d'installer un piège, la cuvette jaune utilisée pour le
colza, positionnée bord supérieur au niveau de la base des épis. Le seuil de traitement est de 10 cécidomyies capturées
en 24 heures. (© Terre-net Média)

François Dumoulin, conseiller de la Chambre d'agriculture de l'Oise, évoque les vols de cécidomyies dans les parcelles de blé. « Fréquemment observés, ils restent cependant peu intenses du fait de sols desséchés en surface et du vent, même léger, le soir. » Les zones abritées et humides sont toutefois à surveiller. « En se déplaçant lentement dans la parcelle, et en s'immobilisant quelques minutes accroupi à plusieurs reprises, il est facile de voir les petits moucherons orange en train de pondre entre les glumes. Si, à chaque pose, vous observez plusieurs femelles en position de ponte, il est conseillé d’intervenir. » La période de sensibilité est assez longue entre les stades gaine éclatée et floraison des blés, et les produits sont peu persistants. « En intervenant trop tôt, vous pourriez avoir à réintervenir deux ou trois jours plus tard, ou bien râter le pic de vol. »

Quant aux autres ravageurs, les criocères (lémas) réapparaissent avec la chaleur mais seules les attaques les plus spectaculaires ont une incidence sur le rendement. Le conseiller observe par ailleurs quelques dégâts de mineuse, voire de tenthrède en bout de feuille. « Leur nuisiblité est négligeable. »

Enfin, les premières colonies de pucerons sont observées sur feuille et parfois même sur épis, mais les auxiliaires sont bien présents également. « Mieux vaut les laisser réguler les populations avant d’intervenir. Intervenir uniquement si la régulation naturelle ne suffit pas pour rester en dessous du seuil de nuisiblité de 1 épi sur 2 colonisé. »

Retrouvez le bulletin complet En arpentant Champs et prairies sur le site de la Chambre d'agriculture de l'Oise.

 

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