Info phyto BiodiversID concilie agriculture et biodiversité - De Sangosse innove en désherbage du colza - Goëmar prépare un fort développement
Basf Agro, Farre et le Réseau biodiversité pour les abeilles travaillent avec des exploitations agricoles pour suivre les indicateurs de la biodiversité. De Sangosse lance une molécule inédite contre les adventices du colza. Goëmar, porté par l'Ift vert, prévoit un déploiement actif de ses solutions de bio-contrôle.
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Les indicateurs de biodiversité retenus pour 2012 par le réseau BiodiversID : suivi du succès reproducteurs des perdrix grises, rouges et faisans, comptage et suivi des ruchers d’abeilles domestiques, suivi des populations nicheuses et hivernantes des oiseaux de passage. (© Terre-net Média) |
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BiodiversID : agir pour conjuguer agriculture et biodiversité
Le réseau Biodiversité pour les abeilles, Farre et Basf Agro lancent le programme BiodiversID (prononcez : biodivers’idées). « L’objectif n’est pas de travailler sur de nouveaux indicateurs mais d’identifier les plus pertinents pour un aménagement cohérent du territoire. » Le programme vient d’achever sa première phase d’analyse des indicateurs et protocoles existants afin d’en dégager les avantages et inconvénients. Les premiers partenaires de BiodiversID (agriculteurs, coopératives, négoces, instituts techniques, associations…) ont également signé une charte d’engagement. « BiodiversID compte déjà plus de quarante exploitations agricoles et en espère le double d’ici 2014. » Le programme compte un réseau d’expérimentation de fermes pilotes complété par un réseau de vulgarisation. « BiodiversID entend évaluer les politiques publiques agro-environnementales en matière de biodiversité, tout en proposant aux partenaires et agriculteurs des conseils pour la mise en place d’une stratégie d’agriculture durable sur leurs exploitations. »
De Sangosse innove pour le désherbage du colza
De Sangosse annonce l’arrivée d’une substance active inédite pour le désherbage du colza, la pethoxamide. Homologuée sous le nom de Successor 600, elle présente « un spectre graminées et dicots très large, avec un intérêt particulier contre les géraniums et crucifères (barbarée, ravenelle…). » De la famille des chloroacétanilides (groupe Hrac K3), elle s’utilise en post-semis prélevée du colza afin de limiter précocement la concurrence des adventices et permettent de diversifier les modes d’actions herbicides dans la rotation
Pour faire face à la complexité du désherbage en colza, Successor 600 est décliné en deux twin-packs complémentaires. « Si la flore est à dominante matricaire, gaillet, crucifères, mouron, graminées… nous proposons Successor Twin-Max qui associe Successor 600 (2 l/ha) et Rueda (clomazone en suspension de capsules, à 0,25 l/ha). » Ces doses peuvent être modulées en programme avec Colzamid, Novall ou métazachlore solo. « Si la flore est à dominante graminées, coquelicot, matricaire, ombellifères… nous proposons Successor Duo-Top qui combine Successor 600 à 1,5 l/ha et Novall (métazachlore + quinmérac, à 1,5 l/ha), en accord avec Basf Agro. »
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Goëmar envisage un fort développement
Jean-Pierre Princen, président exécutif de Goëmar, a annoncé, fin mai, l’évolution de la production du groupe « de 3.000 t de physio-activateurs et de vaccins pour les plantes en 2012 à 4.000 t en 2013, alors que l’usine de Saint Malo est configurée pour un potentiel de 10.000 t ». Une ambition portée par les tendances réglementaires.
Ainsi, il a été rappelé que l’Ift, indicateur phare du plan Ecophyto 2018, va intégrer les produits de bio-contrôle dès la prochaine campagne agricole. « Ce nouvel Ift vert permettra de soustraire les produits de bio-contrôle de l’ensemble des produits phytos utilisés sur la culture. Les produits de protection naturelle de la plante comme la Laminarine deviennent des outils clés de réduction de l’Ift Vert. »
Pour la fertilisation, Goëmar lance le concept d’Unités rendues plante (Urp) visant l’amélioration de l’efficience des engrais. « Davantage absorbés par la plante, fuitant moins dans le sol, il en résulte plus de rendement et moins de pollution. Pour les céréales, cela consiste tout simplement en l’adjonction systématique de filtrat d’algues aux applications foliaires existantes. »
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